Territoire
Une saison touristique plus tardive mais encourageante
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Avec un printemps un peu trop gris, puis la coupe du monde de football, la saison touristique 2018 a eu du mal à démarrer, sur Brest métropole comme partout ailleurs. « Elle s’est en fait décalée, de la mi-juillet à la mi-septembre. Sur septembre, le phénomène est nouveau et couplé au tourisme d’affaires : nous avons eu une clientèle de commerciaux qui venaient jusqu’à la pointe Saint-Mathieu, faute de chambres disponibles à Brest », illustre Tanguy Corre, président du groupement des Hôtels Pointe Bretagne.
Août et septembre à la rescousse
La dernière étude de l’Adeupa, agence d’urbanisme Brest Bretagne, vient confirmer ce ressenti des professionnels : « La saison a commencé plus tardivement, mais août et septembre ont généralement permis de compenser », confirme Olivier Costil, directeur de l’office de tourisme de Brest métropole. Et ce même si les chiffres de la fréquentation globale s’affichent un peu à la baisse par rapport à 2017 : « C’était une année exceptionnelle, sur laquelle on ne peut pas se baser pour des comparaisons. On sort d’une période de cinq années d’augmentation constante de la fréquentation touristique du territoire. 2018 correspond en gros à la fréquentation de 2016, l’une des très bonnes années », poursuit-il.
« De belles choses à montrer »
Lucie Bianic, qui a mené l’étude à l’Adeupa, souligne quant à elle un beau retour de la clientèle étrangère, même si les Français restent majoritaires, et rappelle la nouveauté : « Les Capucins et le téléphérique se sont inscrits dans le circuit touristique local, ce sont devenus des incontournables ». Président de l’office de tourisme de Brest métropole, Armel Gourvil se réjouit lui aussi de cette nouvelle saison : « Pour le téléphérique, ce sont, avec 140 000 voyages en deux mois, les meilleurs chiffres depuis le lancement ! Plus globalement, l’impression est celle d’une bonne saison pour toute la pointe bretonne, qui confirme que nous avons de belles choses à montrer ! ».
Quant au départ de la 6e étape du Tour de France depuis Brest, il faudra attendre un peu pour en mesurer l’ampleur : « L’événement a permis de donner un beau coup de projecteur sur le territoire. Les effets se ressentiront dans les années à venir », prédit Olivier Costil.