Economie, entreprises
Quatre places disponibles aux halles Saint-Martin
Mis en ligne le
En attendant le retour du marché extérieur, les halles Saint-Martin accueillent habitantes et habitants chaque matin. Avec, depuis début avril, un nouveau commerçant : Yann Derrien, qui vient d’ouvrir une boucherie.
Quatre emplacements disponibles
Le nouveau venu apporte une touche de dynamisme supplémentaire à ce lieu de rendez-vous alimentaire prisé des Brestois. « Après des départs en retraite ou des commerçants qui ont dû arrêter leur activité faute de trouver des salariés, nous étions à la recherche de nouveaux venus. M. Derrien, lui, souhaitait s’installer sur Brest. Avec son arrivée, il n’y a plus que quatre emplacements disponibles sur les 16 que comptent les halles Saint-Martin », précise Karelle Hermenier, adjointe au maire de Brest en charge des halles et marchés.
Une attente des habitants
A 50 ans, le nouveau boucher de Saint-Martin entend faire doucement sa place, et pour longtemps : « Je cherchais une affaire pour la fin de ma carrière. Le fait que la ville m’ait proposé cet emplacement était une opportunité. Les choses démarrent doucement, vu le contexte actuel. Il va falloir reconquérir une clientèle », sourit-il. Clientèle visiblement en attente : « Beaucoup réclament la venue d’un poissonnier. Il y a de la place, et les candidatures seront les bienvenues », relève Karelle Hermenier.
Revitalisation du quartier
Toujours très fréquentées et notamment le week-end, les halles Saint-Martin bénéficient du renouveau du quartier. « Les générations changent, et nous avons une clientèle de plus en plus jeune », confirme Joëlle Zitoli, présidente de l’association des commerçants des halles Saint-Martin. Une clientèle qui s’est évidemment clairsemée avec la fermeture du marché de la place, en raison de la réglementation sanitaire. « Le marché apporte de la vie, on a hâte qu’il revienne », poursuit la commerçante.
La ville mise aussi sur une revitalisation globale du quartier : « Avec la piétonisation à venir de la place Guérin et les opérations en cours sur le haut de Jaurès, c’est tout un quartier qui se transforme. Et si aujourd’hui ces halles sont largement fréquentées par les habitants du quartier, l’objectif à terme est aussi de voir des gens venus de toute la ville venir ici, tout comme aux halles Saint-Louis », espère Karelle Hermenier.