Santé
Octobre rose, grande mobilisation autour du cancer du sein
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« En 2019, on sait que près de 55 % des femmes se sont fait dépister en Finistère, ce qui représente 6 points de plus que la moyenne nationale. Pour autant, on sait qu’on peut, et qu’on doit faire beaucoup plus ! ». Le docteur Yvon Foll, secrétaire général de la Ligue contre le cancer du Finistère, pèse ses mots, au moment d’officialiser la 16e édition d’Octobre rose, campagne annuelle visant à sensibiliser les femmes à l’importance de se faire dépister du cancer du sein. « Il s’agit toujours du cancer le plus fréquent et de la première cause de décès par cancer chez la femme et, chaque année en France, elles sont près de 60 000 à apprendre qu’elles en sont porteuses. »
Un traitement efficace
La campagne 2020 s’invite donc dans le paysage automnal dans un contexte sanitaire compliqué où, durant le confinement, les spécialistes ont noté une vraie érosion du nombre de dépistages, de consultations et de prises en charge. Le message est donc limpide : « Il faut s’y remettre absolument, prévient le docteur, tant on sait que, s’il détecté à temps, le cancer du sein peut être traité très efficacement. »
Pour les femmes de 50 à 74 ans
Octobre rose permet donc aux femmes de prendre part à un examen clinique, de passer une mammographie de dépistage, voire une échographie, si cette dernière est jugée utile.
Les femmes âgées de 50 à 74 ans reçoivent pour ce faire, tous les deux ans, à leur domicile, une lettre de la part du centre régional de coordination de dépistage des cancers du Finistère, pour les inviter à réaliser la mammographie.
Charge ensuite à elles de prendre rendez-vous avec un radiologue agréé, parmi ceux de la liste qui leur est adressée. L’examen pourra alors se dérouler, et donnera lieu aux premiers résultats, qui pourront aussi faire l’objet d’une deuxième lecture par un autre radiologue spécialisé.
De l’importance de conserver les premiers clichés
Si les résultats de cette deuxième lecture ne montrent aucune anomalie, les femmes concernées seront à nouveau invitées à un dépistage par courrier, dans les deux ans.
A noter : les clichés réalisés doivent absolument être conservés, pour permettre l’examen comparatif lors du prochain dépistage.