Les poubelles de Brest métropole passées au crible

Parce que la production d’ordures ménagères diminue d’années en années sur Brest métropole (224 kilos par habitant en 2018, contre 252 en 2009), mais qu’il reste une belle marge de progression en la matière, la collectivité a relancé une étude de caractérisation des ordures ménagères collectées sur son territoire.
Le but : mesurer les progrès réalisés, et identifier des pistes d’amélioration. « Nous sommes clairement sur une métropole vertueuse en termes de tri, mais l’on sent bien qu’il y a encore nécessité à communiquer sur l’importance des gestes simples, à sensibiliser les habitants… Il faut, par exemple, rappeler à quel point, aujourd’hui, il est tellement plus vertueux de recycler que d’incinérer ! », pose Roselyne Filipe, vice-présidente de Brest métropole en charge de la gestion durable des déchets.

4,5 tonnes triées à la main

Débutée mi-mai au sein du pôle de valorisation des déchets du Spernot, avec l’appui de la société Environnement et solutions, déjà impliquée lors de l’opération de 2017, l’étude livrera ses conclusions vers la fin juin. « Le but étant de réaliser une étude encore plus pointue que la précédente, en se penchant sur 18 tournées de ramassage sélectionnées sur toute la métropole, précise Thomas Chalaye, de Environnement et solutions. Nous trions, avec l’aide d’agents issus d’une entreprise d’insertion, l’équivalent de 4,5 tonnes de déchets. »

Un festival des déchets en juin

« Nous savons que nous pouvons encore progresser, avec l’aide de tous les habitants, conclut Roselyne Filipe. Car c’est d’une conscience collective dont nous avons besoin, pour mieux gérer ces déchets. Du côté de la métropole, nous multiplions ainsi les événements, les manifestations, les rendez-vous de sensibilisation sur cette thématique, à l’image des déchèteries éphémères que nous installons au plus près des habitants tous les ans, ou du festival des déchets qui se tiendra du 3 au 8 juin. »