Culture
Les plaques de rues brestoises en français et en breton
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Ayant pour objectif d’atteindre le niveau 2 de la charte Ya d’ar Brezhoneg, la ville et la métropole de Brest s’engagent à remplacer les plaques de noms de rues par des panneaux bilingues. « Nous allons les renouveler au fur et à mesure, précise Yann Guével, adjoint en charge de la charte Ya d’ar Brezhoneg, car il y en a 30 000 à Brest et il n’est pas question de tout faire en même temps ! Pour commencer, les plaques des ponts seront remplacés cet été. »
Les deux langues à égalité
Chaque année, le service signalisation de la Ville renouvelle entre 500 et 700 plaques (environ 35€HT la plaque). L’office public de la langue bretonne, partenaire de la charte votée en 2017, est chargée de traduire les noms en breton (sauf les noms propres) et de proposer plusieurs options. « Aujourd'hui, symboliquement, c’est l’affichage qui bénéficie du bilinguisme, précise l’élu, avec un souci d’un traitement à égalité entre le français et le breton. Mais la charte concerne également le soutien de la filière bilingue à l’école ou encore la traduction de documents administratifs. »
Pour Réza Salami, adjoint au maire en charge du quartier du centre-ville, « Brest fait des efforts pour veiller sur ce patrimoine extraordinaire qu’est la langue bretonne, vecteur de culture, avec pour objectif qu’elle retrouve des locuteurs. »
D’ailleurs, pour bien commencer, le pont de Recouvrance se prononce comment en breton ? « Il faut accentuer légèrement le t de pont à la fin, qui ressemble à un d, et mettre la tonalité sur la dernière syllabe de Rekourãns. » Ah Ya !