Développement durable

Le réseau de chaleur poursuit son extension

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A compter du 8 avril, les travaux d’extension du réseau de chaleur urbain de Brest métropole démarrent. D’ici six mois, le quartier de Lambézellec sera raccordé.

Dans les six mois à venir, le réseau de chaleur urbain brestois passera de 49 à 52 kilomètres de long. Trois kilomètres de plus donc, pour relier le quartier de Lambézellec au réseau, et dans un premier temps des équipements publics (piscine, groupe scolaire et maison de quartier) avant le possible raccordement des deux résidences seniors prévues dans le quartier. « Ce sont là des travaux d’envergure pour le quartier », se réjouit l’adjointe au maire en charge de Lambézellec, Sylvie Jestin.

Six mois de travaux

Le chantier démarrera du côté de la Croix Rouge, pour remonter la rue Marcelin Duval, puis traverser le Boulevard de l’Europe vers la mi-juillet. Deux dérivations sont ensuite prévues par les rues Yves Giloux et de Kerrmaria.

De grands chantiers en perspective donc, « pour lesquels nous avons déjà informé notamment les commerçants du bourg. Les habitants seront informés par des flyers dans leurs boîtes, en amont des travaux à venir sur les tronçons qui les concernent », poursuit l’élue. Le chantier va par ailleurs permettre de procéder en parallèle à des aménagements de voirie, avec notamment la sécurisation du passage piéton rue Kermaria.

Un levier efficace pour la planète

Avec cette nouvelle extension du réseau, Brest métropole lance ainsi la seconde phase du déploiement de son réseau de chaleur urbain. De 2012 à 2017, il était passé de 25 à 19 kilomètres pour desservir la rive-droite, les Capucins, la base navale, ou encore le Valy Hir et Kerourien.

La pause dans les travaux a permis, en 2018, de projeter une nouvelle de déploiement, qui, après Lambézellec, devrait concerner le secteur de l’Harteloire (et de l’hôpital des armées), mais aussi le bas de la rue du Château et enfin Quéliverzan.

Progressivement donc, Brest métropole renforce les actions menées dans le cadre de son plan climat. Car le réseau de chaleur, alimenté par des énergies renouvelables et de récupération (via l’unité de valorisation du Spernot et la chaufferie bois), constitue le premier levier de substitution aux énergies fossiles sur le territoire.

Le réseau de chaleur en chiffres.

  •  49 kilomètres aujourd’hui / 52 fin 2019.
  •  25.000 tonnes de CO2 évitées chaque année, soit 15 0000 véhicules “retirés” de la circulation
  •  17 000 tonnes équivalant pétrole économisées