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Energies renouvelables : deux équipements innovants boostent le réseau de chaleur de Brest

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Avec la mise en service d’une chaufferie bois au Spernot et le miroir des énergies à Bellevue, le réseau de chaleur de Brest Métropole monte en puissance et dessert de nouveaux quartiers dont les Capucins et la Rive droite de Brest.

Alimenté par l’usine de valorisation des déchets du Spernot, le réseau de chaleur de Brest étend sa toile dans le sous-sol de la ville. De 25 km de conduites souterraines en 2012, il passera à 45 km en 2017. La Rive droite de Brest, des Capucins au Valy Hir en passant par la Base navale, en sera la principale bénéficiaire. Pour accompagner et sécuriser cette extension du réseau, la Sotraval, entreprise prestataire de Brest Métropole dans ce schéma, va s’appuyer sur deux nouveaux équipements innovants sans avoir recours aux énergies fossiles (génératrices de gaz à effet de serre). Ce qui permet aussi à Brest Métropole, en application de son Agenda 21, de réduire son empreinte énergétique.

Une chaufferie bois au Spernot

A deux pas de l’usine de valorisation des déchets du Spernot (Uved), un nouveau bâtiment de 900 m² habillé d’un bardage en bois vient d’entrer en service. Cette chaufferie bois a pour objectif de booster l’Uved en période énergétivore (de novembre à avril). Elle brûlera environ 15 000 tonnes de plaquettes forestières par an provenant d’entreprises d’élagage, d’exploitations forestières, de scieries… implantée dans un rayon de 90 km autour de Brest. Les fumées provenant de la combustion du bois permettent de chauffer une eau acheminée ensuite vers l’Uved puis vers le réseau de chaleur. Coût du projet : 7,5 millions d’euros.

Un miroir des énergies à Bellevue

Avec ses anneaux en inox poli, ce cylindre de 20 mètres de haut surmonté d’arbustes ne manque pas d’interpeller. Très gros ballon d’eau chaude à 98°C de 1 000 m3 va satisfaire en partie les gros besoins en chauffage de l’université lors des pics de consommation, notamment le lundi matin quand il faut rallumer les chaudières ! Ces pics nécessitaient jusque-là de compléments d’énergie fossile (gaz). Ce miroir des énergies est une première en France car il s’agit du premier stockage thermique décentralisé bâti sur un réseau de chaleur, ici entre l’Uved du Spernot et les différents sites de l’université (15 000 m²). Coût du projet : 1,5 million d’euros.

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