Culture
Capitale française de la culture : Brest s'incline pour mieux rebondir
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Après une belle candidature et un élan brestois large et généreux pour la soutenir, Brest ne décroche pas la victoire au label Capitale française de la culture, et cède donc la place à Villeurbanne, qui deviendra donc la première ville à porter le label Capitale de la culture en 2022. Une déception pour les Brestoises et Brestois, mais aussi une formidable occasion de rebondir sur la dynamique créée par cette candidature…
Culture essentielle
« Avant tout, je souhaite saluer la ville lauréate ainsi que les 28 autres collectivités qui, partout en France, ont montré, à travers leur candidature, combien la culture était essentielle pour nos vies et nos villes », a réagi François Cuillandre, maire de Brest, à l’annonce du choix fait par le ministère de la Culture.
Rebondir
Le maire de Brest souligne aussi que « même si nous aurions beaucoup aimé être choisis, notre ambition reste la même. Tout au long du mandat, nous garderons notre énergie, à travers les passionnants projets qui verront le jour ». Et ils sont nombreux, du chantier de réinvention du Quartz, au déménagement du Fourneau, en passant par des ateliers éphémères d’artistes, ou encore à la rénovation du musée des Beaux-arts : « Il nous appartient désormais de réfléchir à la manière dont ces propositions, cette énergie et cette envie trouveront toute leur place dans les mois et années à venir, pour alimenter le foisonnement culturel à Brest », poursuit-il.
Réinventer l’émerveillement
Se replaçant dans le contexte sanitaire actuel, François Cuillandre a aussi rendu hommage aux acteurs et actrices culturels qui sont particulièrement touchés par les conséquences de la crise du Covid-19, et dont l’absence sur les scènes et dans nos rues crée un manque cruel pour nombre d’entre nous. « Nous saurons ensemble trouver à Brest l’énergie pour que demain tous ces moments et ces lieux de culture qui font la force de notre ville, et qui nous ont permis d’être dans les neuf villes sur 29 appelées à présenter une candidature élaborée, renaissent et retrouvent vie. Brest a besoin de tous ces festivals, de toutes ces créations, de pouvoir de nouveau s’émerveiller », poursuit-il.
« Brest et la culture ont un destin commun »
Remerciant vivement toutes celles et tous ceux qui ont imaginé la candidature brestoise et l’ont portée, qu’il s’agisse des « artistes, des équipements culturels, des associations, des mécènes, des institutions, des citoyens ou personnalités de la culture », François Cuillandre retient une chose : « Cette candidature a renforcé notre conviction que Brest et la culture ont un destin commun ». Et de conclure : « Notre projet s’articulait autour des métamorphoses de nos villes, de nos vies et du monde. Demain, ces métamorphoses adviendront et nous les accompagnerons pour que Brest soit plus belle à vivre pour chacune et chacun ».