Brest Atlantiques : Top départ le 3 novembre

C’est un plateau de rêve qui s’annonce au port de commerce de Brest à compter du 26 octobre. Avant de s’élancer pour un “envol des géants”, les quatre formule 1 des mers engagées dans la première édition de la Brest Atlantiques pointeront leurs impressionnantes silhouettes du côté du quai Malbert, dans la dernière ligne droite avant le départ pour une aventure maritime hors normes. 

« Une course extraordinaire »

 « Il nous fallait une course à la hauteur de nos bateaux. Nous avons tous travaillé, avec les skippers, les armateurs et Brest métropole pour arriver à créer Brest Atlantiques, pour un demi-tour du monde qui va présenter les schémas météo les plus différents. Nous sommes tous ravis de le faire au départ de Brest, une ville tournée vers la mer et avec laquelle les Ultims entretiennent une relation toute particulière, une histoire marquée par le Jules Verne ou les records en solitaire… l’histoire se poursuit avec Brest Atlantiques ! », se réjouit Patricia Brichard, présidente de la classe Ultims 32/23 et vice-présidente de la société organisatrice, Brest Ultim sailing.
Pour François Cuillandre, président de Brest métropole, la satisfaction de voir ce projet se concrétiser ne fait pas plus de doute : « Brest est connue comme le port des records ; nous souhaitions depuis longtemps revenir dans le circuit de la course au large. Avec Brest Atlantiques, c’est le cas, et nous sommes heureux d’accueillir ici cette course extraordinaire ! ».  

 L’événement devrait en effet marquer l’histoire de la course au large, tant par son parcours que par les performances attendues des quatre géants des mers. Sur la ligne de départ de cette course en double, du très beau monde :

• Yves Le Blevec et Alex Pella sur Actual Leader ;
• Franck Cammas et Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild ;
• Thomas Coville et Jean-Luc Nélias sur Sodebo Ultim 3,
• ainsi que François Gabart et Gwénolé Gahinet sur Trimaran Macif.

Face à eux, des océans à parcourir, de Brest à Brest, en affrontant les mers via Rio (Brésil), puis Le Cap (Afrique du Sud). Pour le directeur de course, Jacques Caraës, ce « parcours XXL » de 14 000 milles promet de réserver bien des surprises, depuis les possibles dépressions au départ jusqu’au fameux pot au noir, en passant par une navigation très au sud pour rejoindre Le Cap, laissant même la possibilité de croiser les premiers icebergs ! 
Pour les marins et leurs géants qui volent aussi bien qu’ils naviguent, l’aventure s’annonce grandiose, passionnante, « un challenge énorme », comme le reconnaît Thomas Coville.