Santé
Au CHRU, équilibre et innovation font bon ménage
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Pour Philippe El Saïr, directeur du CHRU de Brest, l'année passée se résume en quelques mots : "Le cap est tenu, et les concrétisations sont au rendez-vous".
Concernant le cap, c'est bien évidemment la situation financière qui est à l'ordre du jour. Et, comme l'an passé, l'équilibre est annoncé (avec 944 000 euros d'excédent, sur un budget de 560 millions). "Cette situation est le fruit d'un effort de l'ensemble des personnels, et va permettre de continuer à mettre en oeuvre nos projets. "
Continuer, car les premiers objectifs fixés semblent avoir été tenus, notamment dans le but de mettre à disposition des patients un hôpital plus pratique, et au service du plus grand nombre. Ce qui vaut notamment pour les populations les plus éloignées du CHRU mais vivant sur sa zone d'influence : en 2016, 18 % des médecins ont travaillé en exercice partagé (sur différents sites de Bretagne), mettant ainsi leurs compétences au service de patients plus nombreux.
Autre amélioration recherchée : la progression de l'ambulatoire (sans hospitalisation, NDLR). "En chirurgie ambulatoire, nous enregistrons une hausse de sept points, alors que nous étions jusque-là plutôt en retard. "
Des projets en bonne voie
Des bonnes nouvelles qui permettent au CHRU de continuer à miser sur l'avenir, avec de nombreux chantiers de modernisation dans les tuyaux.
Le premier en date étant l'ouverture d'une unité d'hospitalisation de courte durée en pédiatrie, adossée aux urgences. Elle ouvrira fin septembre. Suivront, à la Cavale Blanche, l'ouverture d'un centre médical ambulatoire (ouverture au 1er semestre 2018), puis un pôle de chirurgie ambulatoire (ouverture en 2020).
Le pôle cancérologie sera, lui, effectif, toujours à la Cavale Blanche, dans de nouveaux bâtiments, en 2021. De quoi envisager une refonte de l'hôpital Morvan à la suite.
Gros projets donc, mais dont la réalisation devra attendre le verdict du national : une demande de financement complémentaire a été faite, dont on connaîtra le résultat début 2018.
Dans l'attente, et face à une activité en hausse (séjours en croissance de 5 % en 2016), des embauches sont au programme, "mais en priorisant les besoins, de façon à ne pas retomber dans les difficultés financières du passé", précise Philippe El Saïr.