Education, Jeunesse
2 et 3 octobre : des rencontres nationales des territoires d'éducation ouvertes à tous
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« Nous avons remis à plat la formule de ces journées, qui se tiennent tous les deux ans, et choisi comme leitmotiv commun Vivre, apprendre et grandir en ville, expose Emilie Kuchel, adjointe au maire en charge de l’Education. Après la dernière édition en 2017, nous nous sommes dit qu’il fallait ouvrir les questions d’éducation à un large public, de professionnels bien sûr mais aussi de parents. Si on prend l’exemple d’un parc de jeux, faut-il le construire selon la vision des assistantes maternelles, des parents, des enfants, des espaces verts ? Finalement, tout le monde a son mot à dire ! »
Croiser les regards
Les thèmes abordés les 2 et 3 octobre soulignent les nombreuses questions que sous-tend le mot Education : les apprentissages sous différentes formes, la prise de parole des enfants et des jeunes, l’éducation à la protection de l’environnement, les images de soi ou encore la ville comme territoire genré… « Nous voulons non seulement faire connaître les travaux des professionnels au plus grand nombre, mais aussi bousculer les certitudes et introduire le dialogue entre personnes qui ne se rencontrent pas forcément. »
Les conférences ne dépassent pas 40 minutes et se déroulent au Quartz, aux Capucins et à la Carène, lieux de culture autant que d’éducation. Au Quartz, pour contourner l’appréhension de prendre la parole en public, un système de questions posées sur une application sera proposée.
Genre, environnement, images de soi...
Ces rencontres aborderont donc de manière transversales des questions d’actualité avec des intervenants nationaux, comme Edith Maruejouls, « la spécialiste des questions de l’égalité dans les espaces publics qui beaucoup travaillé sur les cours d'école, présente Marif Loussouarn, adjointe au maire en charge de l’Égalité femmes-hommes et de la Jeunesse. Sera également présent Jean Simonneaux, une pointure de la pédagogie, dira si l’éducation à l’environnement est en échec et comment aller plus loin ». Le politologue Paul Aries « viendra mettre un pavé dans la mare », en clôture de ces rencontres le 3 octobre.
Des exemples brestois
Les Brestoises et les Brestois y ont toute leur place car les solutions mises en œuvre peuvent avoir valeur d’exemples : « Le 2 octobre, Myriam Mekouar et Yan Marchand parlerons de leurs séances de philosophie dans les écoles, auprès des petits notamment, présente Emilie Kuchel. Cela fait dix ans que c’est en place à Brest, et il est intéressant de partager ces visions, différentes par ailleurs. »