Droit d'expression des groupes politiques de Brest métropole

Mise à jour le 20/02/2024

Le règlement du Conseil de Brest métropole, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.

Février 2024 - Expression libre (Sillage n° 262)

En 2024, la métropole poursuit sa transformation

Brest est une métropole qui bouge et l’année 2024, riche en évènements comme en projets d’envergure, viendra à nouveau le démontrer. L’Arkea Ultim Challenge Brest a ainsi donné le « la » de cette année d’exception dès les premiers jours de 2024, avec le départ historique de la première course autour du monde, en multicoque et en solitaire qui promet de nous tenir en haleine jusqu’à l’arrivée sur les quais brestois. Les festivités se sont poursuivies en janvier avec la réouverture tant attendue du Quartz qui a bénéficié de travaux d’envergure pour près de 23 M€, qui en font aujourd’hui la plus grande salle de spectacle de Bretagne qui porte haut la culture et le spectacle vivant, pour le plus grand plaisir des habitants présents en nombre aux portes ouvertes. Du côté des grands équipements, la réinvention d’Océanopolis, formidable outil de médiation scientifique, se concrétise aussi avec la poursuite de l’ambitieux projet Métamorphose estimé à 34 M€. L’été sera tout aussi festif avec le passage de la flamme olympique le 7 juin et bien entendu, la 8e édition des fêtes maritimes, du 12 au 17 juillet, après 8 ans d’attente. Une occasion de plus de démontrer qu’à Brest, on sait accueillir !

2024 sera aussi l’année d’importants travaux pour la réalisation des projets structurants au cœur de nos engagements fondamentaux pris en 2020 devant les habitantes et les habitants de notre métropole. Malgré un contexte de crises successives, nous maintenons notre cap. Après les premiers travaux de déviations des réseaux en 2023, les travaux des infrastructures de la 2nde ligne de tram et du BHNS et les chantiers sur les ouvrages d’art vont être lancés. On peut aussi citer les opérations de renouvellement urbain sur Bellevue et Recouvrance, le lancement des travaux de rénovation des Halles Saint-Louis avec un relogement temporaire des commerçants square Marc Sangnier ou la poursuite de ceux du Fourneau qui prendra forme aux Capucins.

Certes, les périodes de travaux ne sont pas les plus faciles à vivre au quotidien. Mais une ville qui n’a plus de travaux d’envergure, qui ne continue plus à investir pour faire face aux enjeux de demain, c’est une ville qui se meurt. Ainsi, nous refusons de réduire nos investissements pour développer nos transports en commun au cœur de nos quartiers, mener les transitions écologiques et faire baisser le poids de notre dette climatique pour les générations futures, quand celle de l’Etat ne cesse d’augmenter. Nous faisons le choix, en responsabilité, d’amplifier nos efforts pour faire face aux défis des années à venir, car nous connaissons la faculté de notre métropole à être la locomotive de tout l’ouest breton. Soyons fiers de ces transformations qui permettront d’encore mieux y vivre demain, loin de la facilité et du confort qui consiste à être contre tout et à ne jamais rien proposer !

Groupe des élues et élus socialistes

www.elus-socialistes-brest.fr

 

Prix de l’eau

Lors du Conseil de décembre dernier, notre groupe a voté l’augmentation du prix de l’eau pour l’année 2024 ainsi que l’actualisation du programme d’investissement prévu en la matière pour les 10 ans à venir.

En effet, cette augmentation s’avère selon nous aujourd’hui nécessaire dans la mesure où elle va permettre le financement et la réalisation d’un important programme de modernisation des infrastructures du réseau et donc une amélioration significative du service public de l’eau et de l’assainissement délivré à tous les usagers d’Eau du Ponant.

Elle nous a aussi semblé possible dans la mesure où notre collectivité renforçait dans le même temps, c’était l’une de nos conditions, sa politique sociale de l’eau, avec la création et l’octroi d’un chèque personnalisée « eau » à plusieurs milliers d’allocataires CAF résidant à Brest métropole.

Cette nouvelle mesure sociale s’ajoute donc au Fonds Solidarité Logement, un dispositif auquel les ménages éprouvant des difficultés de paiement de leurs factures d’eau peuvent faire appel à tout moment (renseignements au 02 98 33 50 50).

Alors que les salaires et les pensions stagnent, l’inflation continue quant à elle de rogner le pouvoir d’achat de tout le monde et en premier lieu celui des plus modestes.

A nous donc, en tant que collectivité, avec nos partenaires institutionnels, de continuer à renforcer significativement et dès à présent notre politique sociale de l’eau pour rendre pleinement effectif l’accès de toutes et de tous à l’eau, ce bien commun essentiel.

Etendre les dispositifs solidaires à davantage de bénéficiaires, avec une augmentation du montant des aides, avec une automaticité des versements aux allocataires afin de parer au problème récurrent du non-recours, tels sont les chemins d’amélioration qui devront guidés l’action de notre collectivité cette année.

Le travail sur ces différents points est déjà bien engagé au sein de notre équipe et nous nous en félicitons.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean‑Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Attaques racistes contre la Une du magazine Le Peuple breton : non, l’identité bretonne n’est pas le pédigrée d’une race de chien !

Pour son 60ème anniversaire, le magazine « Le Peuple breton » a choisi d’incarner ses valeurs humanistes sur sa « Une » de janvier : un enfant métis scolarisé en classe bilingue breton-français, en costume traditionnel, un Gwenn ha du à la main.

La photo a suscité une avalanche de commentaires racistes et haineux sur les réseaux sociaux, preuve que les idées banalisées des extrêmes-droites contaminent l’Europe, sans épargner la Bretagne. Planqués derrière l’anonymat dérégulé de ces réseaux, leurs auteurs prétendent qu’une personne, qu’ils considèrent comme étrangère, ne peut être bretonne en raison de sa couleur de peau. Ignorent-ils qu’Alexandre Dumas était lui-même métis ? Ils confondent culture et génétique, au risque de conduire notre société dans l’enfermement physique et mental.

Leur « identité meurtrière », selon le mot d’Amin Maalouf, est le produit d’idéologies réactionnaires qui exploitent la peur de l’inconnu pour stigmatiser des personnes issues de l’immigration en particulier, et exclure la différence en général. Elles inventent un roman national ou régional à racine unique pour créer une population nivelée, homogène, assignée à une identité figée. C’est un acte de domination nationaliste sur la multiplicité de nos appartenances. Il ne peut engendrer que la surenchère identitaire et les communautarismes, que ces mêmes idéologies prétendent pourtant combattre. Sous le refus de la diversité, prospère le virus mortel qui empêche la démocratie de s’épanouir.

Maritime et ouverte sur le monde, syncrétisme associant des composantes celtiques, latines, anglo-saxonnes et des apports continus de civilisations plus lointaines, la Bretagne a toujours eu pour seule permanence d’être dépositaire de la diversité humaine dans ses composantes culturelles, linguistiques et sociales. Les Bretons - dont les Brestois - ont développé à travers le temps une capacité originale à élaborer et transmettre une identité vivante et plurielle. Elle ne s’inscrit pas sur une carte d’identité, c’est une identité à la carte. Être Breton est un choix d’appartenance et d’autodétermination, un projet inclusif de cohésion sociale et de liberté.

Groupe des élu.e.s UDB - Génération.s – LRDG

Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Elise Hamard-Péron, 
Béatrice Le Bel

 

Bon anniversaire la CUB !

2024 marque le 50ème anniversaire de la communauté urbaine de Brest, la CUB comme on l’appelait alors, devenue depuis Brest Métropole. On est parfois tenté de critiquer la métropole, sa structure complexe, ses processus de décision parfois lents. Mais il faut garder en tête le bilan extraordinairement positif de ces 50 ans pour chacune de nos communes.

La décision de créer la communauté urbaine était à l’époque audacieuse. La loi ne contraignait à rien pour une agglomération comme celle de Brest. Mais elle ouvrait des possibilités. Georges Lombard en premier lieu, et les maires des communes voisines, Joseph Le Hir à Bohars, Yves Tréguer à Gouesnou, Louis Balard à Guilers, Charles Kerdilès à Guipavas, Joseph Malléjacq à Plougastel-Daoulas, Jacques Du Buit à Plouzané et Julien Querré au Relecq-Kerhuon ont compris l’intérêt de la démarche. Ils ont saisi cette opportunité, non sans quelques réticences parfois. Mais ils portaient pour Brest et son agglomération une grande ambition qui ne pouvait se réaliser si les huit communes n’avançaient pas unies. Ils n’ont pas cherché à fusionner les communes, mais à les doter d’une structure et d’outils souples et efficaces qui leur permettaient de porter ensemble un développement urbain et économique réfléchi et cohérent.

La Communauté Urbaine a permis de disposer très tôt d’un réseau de transport en commun, de structures communes et performantes pour gérer l’eau et l’assainissement, les routes, la gestion des déchets et leur valorisation. Et dès 1974, les documents d’urbanisme, le POS à l’époque, le PLU maintenant, sont communautaires, ce qui donne cohérence au développement de l’agglomération. Tout cela s’est joué à Brest avec 30 ans d’avance sur le reste du territoire !

C’est grâce à ce côté visionnaire des créateurs de la CUB que, en 2015, la Communauté Urbaine a pu accéder au statut de Métropole dont elle possédait déjà toutes les compétences.

Cette innovation territoriale fait partie de notre ADN et doit rester un élément différenciant pour Brest Métropole. Mais attention, le risque est fort et permanent de se laisser happer par la tentation d’une structure bureaucratique et autocentrée. C’est là l’obstacle à éviter. Au contraire, il faut toujours garder cet objectif d’efficacité au service du territoire et de ses habitants, d’aujourd’hui et de demain.

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

 

Une première pétition citoyenne pour la ville de Brest

Nous portons l’idée que la démocratie doit vivre entre deux élections et pour ce faire de nombreux outils existent. On peut ainsi citer le budget participatif défendu par les écologistes depuis de nombreux mandats, qui a finalement vu le jour en 2019 et qui est un franc succès aujourd’hui. En début de mandat nous avons également mis en place la pétition citoyenne qui aujourd’hui, pour la première fois, a atteint l’étape des signatures. C’est une satisfaction d’autant plus grande qu’elle porte sur un sujet défendu par les écologistes depuis longtemps à savoir l’ouverture de la Penfeld. L’objectif de la pétition est d’inscrire à l’ordre du jour du Conseil municipal de Brest un débat sur le lancement d’une convention citoyenne sur le thème de “Brest et la Penfeld”, afin que la société civile puisse suivre le dossier et être force de propositions.

Depuis les années 90, la ville a pu transformer des espaces rétrocédés par le ministère de la défense en des lieux devenus incontournables comme le port du Château ou les Capucins… Aujourd’hui c’est le sens de l’histoire de continuer dans cette direction qui n’est pas incompatible avec la fonction militaire qu’occupe Brest en France depuis plus de quatre siècles. La pétition lancée montre la volonté des habitant.e.s à participer à la réflexion sur l’usage de ces nouveaux espaces potentiels à la suite du travail sur le plan guide Cœur de Métropole piloté par Paola Vigano.

Pour la construction d’une politique plus proche des habitant.e.s, nous souhaitons une appropriation plus large de l’outil de pétition citoyenne. Pour cela la collectivité à un rôle à jouer, notamment le recueil de signatures gagnerait à être facilité et plus accessible. C’est une première, il y aura des ajustements à faire, mais nous nous réjouissons de la mise en œuvre de ce dispositif et nous vous encourageons à vous l’approprier en proposant une nouvelle pétition ou en votant pour celle en cours sur jeparticipe.brest.fr.

Les élu.e.s écologistes de Brest

Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Espoir, solidarité et fraternité pour 2024

Le début d’année est une période durant laquelle chacune et chacun d’entre nous peut former des vœux. Et surtout espérer que les déceptions, les frustrations, les désillusions, de l’année qui vient de se terminer ne soient plus au rendez-vous en 2024. Cet espoir doit toujours être présent même si ces derniers mois nous ont montré que rien n’était acquis, le meilleur pouvant alterner trop souvent avec le pire pour cette nouvelle année.

Le pire, c’est ce que nous avons malheureusement connu l’an passé : guerres au Proche-Orient et en Ukraine, tensions en Asie et en Afrique, lâches assassinats en augmentation d’enseignants et de passants innocents sur l’espace public, milliers de noyades de migrants en Méditerranée et en Manche, horribles féminicides et meurtres d’enfants de plus en plus nombreux en France. Ce pire là est une réalité dont il nous faut tenir compte afin de préparer au mieux les prochains mois.

Mais comment dépasser toutes ces inquiétudes dues aux problèmes qui s’accumulent aux quatre coins du monde et dans notre pays ? L’actualité est là pour nous rappeler que nos territoires ne sont pas à l’abri des choix politiques faits en France comme à l’international par celles et ceux qui gouvernent. Et les conséquences de ces décisions prises par des dirigeants d’un monde devenu imprévisible auront inévitablement un impact dans notre quotidien.

Malgré tout cela, il nous faut être optimiste, élaborer des projets, construire l’avenir, pour nous, pour les générations futures, pour notre planète. C’est ce que à quoi les élus du PRG-le Centre gauche font au quotidien, avec le souci du respect des règles républicaines et de la laïcité. Une action menée dans le cadre de nos délégations, au sein d’une majorité à laquelle nous appartenons, en y apportant notre sensibilité et nos propositions. C’est collectivement, en cohérence et en toute intelligence, que nous pourrons répondre aux attentes et aux espoirs des Brestoises et des Brestois.

Alors gardons cet espoir qui nous donnera la force de vivre dans une société solidaire et fraternelle.

Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous. Bloavezh mat !

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX

Groupe des élus
PRG-le Centre gauche

Les mauvais choix finissent toujours par coûter cher…

La période des vœux de janvier passée, voici le temps d’adopter les budgets 2024.

Ceux-ci ont été précédés en décembre dernier de votes par anticipation de subventions aux associations de soutien aux plus faibles, aux associations sportives et culturelles. Nous avons approuvé ces subventions afin de permettre aux associations de poursuivre sans interruption leurs actions auprès de nos concitoyens.

Pour le reste, il y a beaucoup à dire sur les budgets de la métropole et de la ville de Brest, même si du côté de l’exécutif on tente de faire croire que « tout va très bien, Mme la marquise » pour reprendre le thème d’une chanson populaire.

Rappelez-vous… alors que le château et les écuries sont en feu, que la famille est ruinée, le refrain revenait ainsi : « mais à part ça, Mme la marquise, tout va très bien ! »

Certes nous n’en sommes pas là. Mais des événements comme les émeutes urbaines de juin 2023 et les tempêtes de la Toussaint et de Noël ont touché notre patrimoine. Et la facture est chiffrée à 12 M€.

En fait la Métropole s’endette durablement avec une perspective d’entrer en zone critique d’ici la fin du mandat.

Si le budget Ville dispose de marges, c’est que l’essentiel des charges ou projets structurants de Brest sont portés par la métropole. Ainsi la vitrine est présentable.

Le contexte international ne suffit pas à expliquer les charges accrues sur nos finances. Certes, l’environnement est instable avec les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, les coûts de l’énergie et des matières premières ou la remontée des taux d’intérêt.

Instable, le contexte national l’est aussi avec une dette publique qui explose (3 000 milliards d’euros) conjuguée à une l’inflation qui rabote le pouvoir d’achat des collectivités, mais aussi des entreprises et des ménages. Raison de plus pour ne pas augmenter les impôts : nous y sommes opposés.

Bien sûr il faut investir, mais sur la base d’une gestion raisonnable et du bon emploi de l’argent public en retenant en priorité l’entretien du patrimoine de la collectivité, les projets qui répondent aux besoins de la population, les investissements vraiment utiles à nos concitoyens, et ceux à fort potentiel économique et d’emploi. Au lieu de cela, l’exécutif lance des projets coûteux sans analyse des besoins prioritaires. Le choix politique ne doit pas exclure l’étude d’opportunité et le débat.

Le chantier « Mon réseau grandit » (Tram+BHNS) est emblématique passant de 180 à 225 M€. Le même service pouvait être rendu pour deux fois moins cher avec 2 BHNS (Bus à haut niveau de service) et permis de renforcer les transports dans les quartiers et la Métropole.

Ces surcoûts successifs font grincer des dents, d’autant que le projet reste avant tout brestois. C’est pourquoi l’équipe Cuillandre cherche à alléger la facture pesant sur la Métropole en transférant sur le budget de la ville 15 M€.

Dans le même temps pour boucler les budgets, l’exécutif réduit ou reporte d’autres programmes à la Ville et à la Métropole, rogne sur l’entretien du patrimoine, met des rustines sur les fuites… et augmente les impôts de la métropole.

On aurait pu en faire des choses avec 15 M€ : le déploiement d’un réseau de vidéoprotection dans tous les quartiers de la ville touchés par la délinquance et la création d’un centre de supervision urbain, sans parler d’une police municipale.

Mais sur ce point le maire affirmait qu’il n’y avait pas d’argent pour cela. Quand on veut, on en trouve !

Oui, une autre voie est possible.

A vos côtés

Brest, c’est Vous ! – les élus de la Droite et du Centre

Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
Ils sont à votre écoute
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr

Finances : attention danger

Depuis le début du mandat, nous alertons sur les choix stratégiques du Maire-Président de la Métropole et de sa majorité, notamment en matière de transport. Les conséquences financières de cette politique étaient prévisibles. Loin d’être des Cassandre, les faits nous donnent aujourd’hui malheureusement raison.

Augmentation de l’endettement de la Métropole, mise à contribution des finances municipales pour éponger l’ardoise d’un tramway nommé déficit, mise à contribution des citoyens… La majorité fait croire aux habitants de la Métropole que ce projet de transport sera co-financé de manière participative, mais les habitants et les entreprises de Brest et des communes de la Métropole paient déjà largement le prix de l’entêtement.

L’entêtement à poursuivre des travaux qui vont durablement mettre les finances publiques de la Métropole dans le rouge et avoir un impact sur notre liberté à faire d’autres choix utiles à la population.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Novembre 2023 - Expression libre (Sillage n° 260)

Logement : permettre aux habitants de la métropole de vivre dignement.

Le logement en France connait une crise très profonde. Rarement les professionnels du secteur, les élus locaux et associations n’ont été aussi unanimes : c’est aujourd’hui toute la chaîne du logement qui déraille. Le président Emmanuel Macron nous avait promis un choc du logement, c’est en réalité un contrechoc !

Tous les voyants sont au rouge : en 2023, la production de logements sociaux sera en berne, en deçà des 85 000 logements, soit le niveau de… 1951. C’est dire que nous sommes loin des 125 000 logements atteints en 2017 ! Ce sont 2,4 millions de ménages qui attendent un logement social, dont 96 000 en Bretagne qui enregistre un bond historique de 30 000 demandes en 4 ans, et plus de 7 000 sur notre métropole : triste record.

Plus globalement, la production française de logements n’a jamais été aussi faible : moins de 280 000 permis de construire ont été délivrés entre septembre 2022 et août 2023 soit près de 28 % de moins que les douze mois précédents.

Paupérisation des demandeurs, arrivée de nouveaux ménages qui ne trouvent plus de logements abordables dans le locatif privé, reprises de logements par des propriétaires qui les réorientent en meublés touristiques en raison d’une fiscalité avantageuse, sont autant d’alertes dans un contexte de crise de la vie chère.

Si grâce à l’effort soutenu de la collectivité en matière de construction de logements depuis 30 ans, Brest métropole résiste pour le moment au séisme qui touche l’ensemble du secteur, nous subissons de plein fouet la perte sèche des bailleurs sociaux. Les mesures du gouvernement qui ont entamé le pouvoir d’achat des plus modestes et fragilisé le secteur de l’habitat telles que la baisse drastique des APL, la baisse des aides à la construction HLM ou la hausse de la TVA se traduisent par une perte de 15 millions € de fonds propres pour BMH depuis 2018. A cela s’ajoute le désengagement injustifié du conseil départemental du Finistère sur notre territoire.

Le gouvernement n’a eu de cesse de faire du logement le principal contributeur aux économies de l’Etat. La crise du logement appelle pourtant des réponses fortes des pouvoirs publics. Il est essentiel de construire plus et mieux, de rénover et de réguler le marché. Face aux difficultés de nos habitantes et de nos habitants, nous prenons nos responsabilités à travers des mesures fortes pour maintenir notre rythme de production (1 300 logements/an), mieux financer et réhabiliter les logements destinés aux ménages les plus modestes. Aux côtés de la métropole, la Ville de Brest vient ainsi de créer de nouvelles aides pour intensifier le soutien au logement social. Plus globalement, les socialistes défendent la mise en place d’un bouclier logement pour limiter à 25 % la part du loyer et des charges dans le revenu des ménages. Le logement n’est pas une marchandise comme les autres : il exige une mobilisation générale !

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Renforcer l’accueil des usagers en gare de Brest

Élues et élus communistes, avec nos collègues de la majorité, nous nous sommes fait écho lors du dernier conseil des revendications des syndicats de cheminotes et cheminots concernant les problématiques d’accueil en gare de Brest. En 9 ans, la direction de la SNCF a supprimé plus de 20 000 emplois en France. De moins en moins d’agents sont présents en gare, au guichet, à quai, pour informer, conseiller et orienter les usagers. En gare de Brest, à la suite d’une réorganisation des ventes, il n’y a plus de postes de cheminots ou cheminotes dédiés à l’accueil et à la réponse aux besoins spécifiques (Personnes à Mobilité Réduite, personnes en situation de handicap, seniors, etc). Les guichets ont vu leurs horaires d’ouverture drastiquement diminuées. La boutique SNCF du centre Géant a été fermée. Sans véritable accueil physique digne de ce nom, les voyageurs et voyageuses se retrouvent ainsi régulièrement livrés à eux-mêmes et n’ont pas d’autres choix que de se reporter aux panneaux d’information, aux bornes automatiques ou à l’application web.

Des travaux conséquents de réaménagement du parvis de la gare vont être menés par notre collectivité pour accueillir l’arrivée des 2 futures lignes, Tram et BHNS, et permettront à tous les voyageurs et les voyageuses d’évoluer au sein d’infrastructures de qualité. Afin d’humaniser ce lieu symbole que représente la gare de Brest et le rendre pleinement accessible à toutes et à tous, tous les élues et élus municipaux ont, par le vote d’un voeu déposé à notre initiative, réaffirmé leur soutien au développement d’un haut niveau de service public au bénéfice des voyageuses et des voyageurs, au départ, en transit ou à l’arrivée. Nous avons demandé à la SNCF et à l’État d’attribuer les moyens supplémentaires et nécessaires pour assurer un accueil physique de qualité aux usagers, avec des postes de cheminots et cheminotes dédiés, du 1er au dernier train.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean‑Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Notre santé vaut plus que leurs pesticides

Tandis que la commission européenne peine à trouver un accord sur le glyphosate, les liens entre l’exposition à cet herbicide et les graves malformations dont souffre le jeune Théo Grataloup ont été confirmées par un groupe d’experts reconnus. La semaine précédente, ce sont les dangers du prosulfocarbe, herbicide largement utilisé, qui étaient pointés par l’ANSES pour les risques liés à l’exposition des jeunes enfants. Écoutons les chercheurs qui tirent la sonnette d’alarme : les conséquences pour la santé de l’usage des pesticides sont désastreuses !

La France s’est fixée comme objectif une diminution de 50 % de l’usage des produits phytopharmaceutiques en agriculture. Pourtant, les plans Écophyto se succèdent sans y parvenir.

Notre territoire n’est évidemment pas épargné par ces pollutions. À titre d’exemple, AirBreizh signale la présence en Bretagne de fortes concentrations aériennes en herbicides, notamment en prosulfocarbe.

Cette question est prise très au sérieux par la Métropole qui fête cette année les dix ans de son prix régional Zéro Phyto. Cette charte ambitieuse a été adoptée bien avant l’entrée en vigueur de la Loi Labbé interdisant l’utilisation des pesticides par les pouvoirs publics.

Aujourd’hui, c’est au monde agricole de poursuivre les efforts engagés. Et cela est possible, en témoigne la belle implantation de l’agriculture biologique sur notre territoire. Sans doute faudra-t-il changer profondément les pratiques. Sans doute faudra-t-il un effort supplémentaire de recherche pour des alternatives durables. Sans doute faudra-t-il, aussi, accepter une diminution des rendements et le recours à une agriculture plus extensive.

Cela implique une pression accrue sur les terres agricoles, déjà au centre de grandes convoitises. Ni support d’urbanisation, ni source de production d’énergie, le sol est un bien commun à défendre. D’autant plus qu’un sol agricole préservé est un sol fertile, à la fois puits de carbone et immense réservoir d’eau et de biodiversité. Autant d’atouts pour affronter avec confiance les défis climatiques à venir !

Le Groupe des élus et élues Générations – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Lebel

 

Une Métropole bresto-brestoise

Comme chacune et chacun ont pu le constater, les travaux préparatoires du Tram et du BHNS vont bon train. Au jour où nous écrivons ces quelques lignes (15/10) nous n’avons toujours aucune information sur le montant des travaux suite aux appels d’offres. Nous rappelons que les engagements pris en conseil communautaire étaient de décaler dans le temps le BHNS en cas de dépassement d’enveloppe. Ces coûts sont supportés par qui ? BMA ? Eau du Ponant ? Les concitoyens métropolitains et les entreprises du territoire via le « versement transport » paieront dans tous les cas… Les communes de la Métropole, hors Brest, ne doivent pas être les variables du budget de la collectivité.

Nous ne cessons de le répéter, nous avons besoin d’investissements d’ampleur sur nos communes, rénovations de centres-villes, aménagements cyclables, entretien des réseaux routiers, transports en commun efficients… Il est surprenant de voir la ville de Brest se rénover à grande vitesse quand nos communes n’ont le droit qu’à un saupoudrage à la vitesse de l’escargot… de Quimper assurément… Pire, certains travaux, aménagements routiers ou entretien d’espaces verts s’arrêtent nets aux panneaux de sorties Brest et d’entrées de nos communes.

Le stationnement se fait de plus en plus rare à Brest, des parkings en ouvrage seraient prévus après les travaux du tram. Dans nos communes encore rurales, il faut près d’une heure en transport en commun pour rejoindre le centre-ville de Brest. La voiture reste donc primordiale pour beaucoup. Sans adaptation vélo et transport en commun (ou BHNS), les congestions à chaque point d’entrée de la Métropole ne sont pas près de s’estomper et la pollution de diminuer… Sans parler des coûts de carburant supportés par nos habitants en cette période d’inflation galopante.

Une grande impression que les Vice-présidences des communes ne sont pas ou sont peu entendues. Une chose est certaine, l’extension de la métropole n’est pas pour demain à ce rythme…

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané 

elus-gica@brest-metropole.fr

 

Menaces sur l’eau : quelles solutions ?

La ressource en eau diminue, les besoins augmentent, l’approvisionnement en eau potable se tend. Pour y faire face la métropole et les acteurs de l’eau s’engagent.

Pour préserver la qualité de l’eau en rivière d’abord, le Syndicat de Bassin de l’Elorn coordonne la mise en œuvre du SAGE, plan d’actions concerté entre les usagers du bassin versant pour la reconquête de la qualité de l’eau. A titre d’exemple, des actions de restauration du bocage, de sensibilisation au “0 phyto” des communes et particuliers, et d’accompagnement des agriculteurs vers les mesures agro-environnementales sont menées.

Outre la protection de la ressource du point de vue qualité, les acteurs de l’eau du Pays de Brest : métropole, Eau du Ponant, communautés de communes, département, Syndicats de Bassins…, coopèrent pour mettre en place d’un plan d’économies d’eau sur le territoire. Ils travaillent sur des axes tels que la mobilisation de nouvelles ressources en eau, la sensibilisation des usagers domestiques et économiques, la gestion de crise et l’optimisation des infrastructures.

En ce sens, la métropole réalise des investissements très conséquents pour moderniser les usines d’eau potable qui alimentent le territoire (Pont ar Bled, Kerleguer, Moulin Blanc), mais aussi pour renouveler le réseau actuel et ainsi éviter les fuites qui représentent aujourd’hui 15% de l’eau produite. Ces travaux colossaux permettront de sécuriser l’alimentation en eau potable des brestoises et brestois.

Par ailleurs, depuis 2016 la métropole développe des actions en matière de politique sociale de l’eau, via le Fonds Social pour le Logement avec des aides financières. Un nouveau dispositif, le chèque eau, vient nourrir cet engagement, afin de soutenir les citoyennes et citoyens les plus modestes face à l’augmentation du prix de l’eau, dans un contexte global inflationniste.

De nombreuses actions sont menées pour préserver et rendre accessible notre ressource commune, mais nous devons maintenir les efforts et aller plus loin pour garantir un accès durable à une eau potable à chacun et chacune.

Les élus et élues écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Dénonçons et condamnons sans ambiguïté toutes ces folies meurtrières qui se succèdent.

Depuis quelques semaines, les atrocités se succèdent les unes aux autres : attaques terroristes du Hamas sur le territoire d’Israël avec des milliers de victimes civiles innocentes d’un conflit qui aurait pu être évité ; lâche assassinat d’un professeur à Arras ; guerre en Ukraine qui se poursuit presque dans l’indifférence générale ; milliers de noyades en Méditerranée et en Manche en quelques semaines et dont les victimes sont des personnes dans la détresse fuyant leur pays à la recherche d’une vie digne et meilleure promise par des passeurs sans foi ni loi ; des juntes militaires proches des jihadistes qui ont pris le pouvoir dans les pays du Sahel ; des attentats terroristes ici et là, de plus en plus nombreux, comme ces deux touristes danois tués froidement à Bruxelles, etc.

Pour la plupart, ce sont des actes de barbarie absolue !

Rien aujourd’hui n’est plus terrible que la banalisation de faits divers et de guerres.

Notre rôle est bien évidemment de dénoncer l’inacceptable. Mais contrairement à d’autres partis politiques seulement soucieux de stratégie électoraliste totalement déplacée, nous disons qu’i est de notre honneur de dire que rien ne justifie le terrorisme ! Humiliations, pillages, viols, meurtres, souffrances, peurs, douleurs, … tout cela ne doit pas être passé sous silence ou condamné du bout des lèvres alors que notre rôle est de dénoncer fermement les folies meurtrières de terroristes !

C’est ce que nous faisons en condamnant publiquement et sans ambiguïté tout ce qui est inhumain. C’est ce que nous faisons dans ces colonnes en prônant une application sans réserves de la laïcité, une des valeurs qui fait partie des piliers de notre République.

Depuis 3 ans, depuis l’assassinat de Samuel Paty, nous insistons pour que la laïcité ait une place majeure dans toutes les politiques publiques et soit présente dans les équipements dont la ville et la métropole ont la charge. Mais est-ce que nos demandes sont entendues par toutes et tous, y compris dans la majorité dont nous faisons partie. Malheureusement non ! Il nous faut le reconnaître avec tristesse et déception.

Mettons en œuvre sans tarder tout ce qui peut faciliter l’intégration et le respect des lois de la République dans les divers domaines dont des élus locaux comme nous, ont la responsabilité. Soyons solidaires et déterminés face à tous ces terribles drames humains qui se succèdent.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche

Recréer un Avenir radieux

Ces dernières années le secteur de la place Guérin s’est apparenté à une ZAD avec l’occupation du site de l’Avenir. Résultat ? Nuisances sonores, trafics, bagarres, attroupements, et agressivité envers les voisins.

Au départ conviviale, l’occupation spontanée du site a dégénéré. Toutes sortes d’activités, plus ou moins festives, revendicatives ou illicites se sont développées et ce à proximité des écoles.

Nous alertions sur la situation, l’insécurité et les conditions de vie dégradées des habitants. En vain, la municipalité ne bougeait pas.

Comment en est-on arrivé là ?

2006, le conseil municipal vote la réalisation d’une salle socioculturelle. Rien ne suit malgré les engagements.

L’îlot Proudhon mitoyen est rénové pour les personnes âgées. On promet un environnement calme. Elles ont depuis connu les nuits blanches.

2015, un projet immobilier privé sort du chapeau, rapidement abandonné.

2018, un projet de crèche est envisagé. Il est irréaliste dans le contexte. Nouvel abandon.

2023, la mairie paye un cabinet privé (16 000 €) pour une médiation avec des squatteurs refusant le dialogue et la loi. Nouveau fiasco.

Face à une situation dangereuse, la seule solution, l’expulsion. Nous la réclamions. La municipalité finit par s’y résoudre. La police a pu enfin intervenir cet été et interdire à nouveau l’accès.

Ces échecs sont révélateurs de la méthode municipale : le pourrissement et la faiblesse sur les questions d’autorité et de sécurité.

Pourtant une solution, compatible avec la sérénité du quartier existait, refaire une salle socioculturelle. Nous l’avons proposé en 2014 et 2020.

La vie culturelle et associative sur l’Avenir aurait alors été radieuse. Il n’est pas trop tard.

2 questions à Bruno CALVES, élu municipal et métropolitain
  • Quelle est votre vision de la politique culturelle ?

Depuis la Renaissance, la culture occupe en France une place particulière. Je sais gré à André Malraux et à Jack Lang d’avoir oeuvré pour qu’elle rayonne sur tous les territoires en descendant de son piédestal parisien : maisons de la culture, fête de la musique…

Aujourd’hui, c’est au pluriel qu’il faut écrire le mot « culture » tant il irrigue tous les espaces de la société. Notre groupe est fier de soutenir, par ses votes en conseils municipal et métropolitain, les associations, les créateurs et les acteurs culturels brestois, sans esprit partisan, je tiens à le souligner. Faire vivre la culture, c’est pour un élu la plus enthousiasmante des missions.

  • Et les équipements culturels ?

La médiathèque des Capucins est l’équipement culturel « phare » de Brest. Mais, en la transférant sur l’autre rive de la Penfeld, on a privé le « centre Siam » d’un espace de lecture et de culture qui lui manque aujourd’hui.

Le « Carré des Arts » n’abrite donc plus que le Conservatoire de musique, le site brestois de l’Eesab (école d’art de Brest) et le musée des Beaux-Arts. On attend que la deuxième ville de Bretagne dispose enfin d’un musée à la mesure de ses riches collections. Lors des municipales de 2020, nous avions choisi de faire du musée le projet culturel du mandat : créer un espace moderne et agrandi pour présenter plus d’oeuvres.

Aux Capucins, deux sites méritent l’attention. Le 70.8, petit frère d’Océanopolis : malgré ses grandes qualités, celui-ci n’a pas encore la reconnaissance qu’il mérite. Le Fourneau, le centre national des arts de la rue : la facture de son transfert depuis le port de commerce a fortement grimpé. On espère que le résultat sera à la hauteur des investissements réalisés, comme au Quartz, dont on attend la réouverture avec impatience.

Brest, c’est Vous ! - Elus Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD, Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD, Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé - Brest

Logement : le gouvernement au rendez-vous

La majorité métropolitaine interpelle régulièrement le gouvernement sur la question du logement avec une amnésie curieuse sur les actions entreprises sur ce sujet. Afin d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement a pourtant supprimé la taxe d’habitation sur les résidences principales. Concernant la rénovation énergétique des bâtiments, les aides se sont multipliées, aides dont Brest Métropole a d’ailleurs largement bénéficié.

Aujourd’hui, des mesures sont en cours pour lutter contre le phénomène de location saisonnière en réduisant les avantages fiscaux pour les propriétaires pratiquant ce type de location. Autres mesures annoncées : favoriser l’accès à la propriété avec une prolongation du prêt à taux zéro ou encore doubler le nombre de bénéficiaires de la garantie Visale.

Tacler le gouvernement c’est le jeu, mais ce n’est pas très fair play d’oublier que tous les acteurs concernés, l’Etat le premier, sont mobilisés pour résoudre la crise du logement.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

 

Septembre 2023 - Expression libre (Sillage n° 258)

Pour un sursaut démocratique et républicain

Le 27 juin dernier, un adolescent est mort dans un contrôle de police. Un adolescent qui n’aurait pas dû mourir. Ce drame bouleversant et révoltant appelle une réponse ferme et impartiale de la justice.

Pour autant, rien ne pourra jamais justifier les manifestations de violences qui pendant plusieurs nuits, ont suivi ce drame et provoqué d’importants dégâts sur tout le territoire. La violence sera toujours la pire des réponses pour honorer la mémoire du jeune Nahel. Les élus socialistes ont ainsi immédiatement accompagné les appels au retour à la paix civile et au respect de l’ordre public du Maire de Brest et des autorités.

Nous pensons bien entendu à toutes les personnes mobilisées contre ces violences, pompiers, policiers, gendarmes, agents municipaux comme de la métropole et élus, à qui nous exprimons notre reconnaissance. Mais aussi bien sûr, aux commerçants et aux salariés touchés, comme aux habitants de ces quartiers mis à bout par cette violence dont ils sont les premières victimes. La Ville de Brest a organisé pour eux un accueil spécifique au sein du Lieu d’accueil pour les victimes dès le lendemain des évènements.

Néanmoins les causes profondes d’un tel embrasement doivent aujourd’hui nous interroger collectivement. L’heure des réponses politiques est venue. Un pays dans lequel des milliers de jeunes se lancent pendant des nuits entières dans de telles exactions est un pays qui va mal.

Il n’y a pas d’ordre républicain qui tienne s’il n’est pas juste. Depuis 2017, les crises se multiplient et les crises sociale et démocratique sont désormais profondes : explosion de la pauvreté, mal-logement, discriminations, disparition des services publics, mise en échec de nos institutions… Malgré cela, depuis 2017, le gouvernement n’a jamais cherché à offrir une perspective à cette jeunesse et se limite à renvoyer systématiquement à la responsabilité individuelle de ceux qu’il a oubliés.

Il est urgent de remettre le droit commun, le droit à l’égalité, le droit d’un pouvoir de vivre pour toutes et tous dans ces quartiers et territoires relégués. C’est la République qu’il faut reconstruire pour ne plus subir. L’école, au cœur de la promesse sociale, les associations, les travailleurs sociaux, l’éducation populaire, la justice, la sécurité, l’autorité doivent avancer ensemble et de manière complémentaire. Et sur Brest métropole, nous disons toute notre confiance à ces acteurs que nous soutenons sans faille et nous poursuivons notre politique de cohésion sociale ambitieuse.

La République partout et pour tous. Là est la voie de l’apaisement.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

A propos du stade

Récemment, de nouveaux éléments concernant le projet de stade ont été présentés. Deux options sont posées : rénovation de Le Blé ou nouveau projet à Guipavas. Dans un cas comme dans l’autre, celles-ci sont de nature à mobiliser fortement les budgets de nos collectivités, qui plus est dans un contexte de crises. Elues et élus communistes, nous interrogeons donc la question du devenir du stade de la façon suivante :

Notre majorité a fait beaucoup ces dernières années et pourtant nous savons qu’il reste encore à faire en matière de travaux d’investissement sur les bâtiments et les équipements, municipaux notamment. Dans les champs éducatif, associatif, sportif, culturel, de l’éducation populaire au sens large. Pour les besoins, pour les projets, pour toutes les dynamiques collectives du quotidien, en définitive.

22 équipements de quartier, 7 mairies de quartier, des dizaines d’écoles, un maillage exceptionnel d’équipements sportifs et culturels, nous avons su bâtir au fil du temps un territoire où la proximité s’incarne partout. Elues et élus communistes, nous avons à cœur de continuer à développer ce modèle social si singulier.

Aussi, nous disons que notre implication financière dans un projet dédié au foot pro, quelle que soit la copie retenue à la fin, ne peut à nos yeux s’envisager que si de nouveaux chantiers nécessaires à ce nous appelons les dynamiques collectives du quotidien et qui concernent les besoins de nos concitoyennes et concitoyens dans leur ensemble, que si de nouveaux chantiers concernant donc les équipements et bâtiments dédiés à toutes et tous sont menés également.

S’il y a de futurs investissements financiers envisagés côté foot pro, il doit y avoir de nouveaux investissements côté bâtiments et équipements, principalement municipaux, au-delà de ce qui est actuellement prévu. C’est également à la lumière de la prise en compte de ces éléments que nous nous positionnerons le moment venu.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Faire de l’éducation une priorité !

Tout le monde s’accorde à dire que l’école est un sujet politique majeur. Pourtant, on se contente souvent d’incantations creuses rappelant l’importance de l’école de la république, comme si tout cela ne relevait pas de choix politiques concrets. Des études abondent pour dire que l’école française est l’une des plus inégalitaires de l’OCDE, incapable ou presque de permettre aux enfants de milieux populaires d’accéder aux études longues et prestigieuses. Elle trie, ventile les élèves au gré des demandes du marché (en témoigne la récente réforme du lycée professionnel). Elle dessine des trajectoires sociales non choisie, bloque des rêves d’enfants, et interdit le droit à l’erreur de parcours.

C’est un choix politique d’accueillir enfants et adolescents dans des murs délabrés, des établissements bouillants en été, glacials en hiver, voire parfois dans des préfabriqués. Et la plupart du temps bien sûr dans les quartiers populaires ! Un choix politique de financer une école privée non astreinte à la mixité sociale, ou encore à dépenser beaucoup d’argent pour les classes préparatoires que pour l’éducation prioritaire. Un choix politique de privilégier les partenariats avec la police ou l’armée à l’âge ou l’on préfèrerait voir les élèves manier des crayons plutôt que des armes.

Dit autrement l’école publique est aujourd’hui maltraitante. Elle est pour les enfants les plus fragiles, les enseignants, et même pour les parents.

A l’inverse de ce diagnostic peu réjouissant, il est possible de montrer que d’autres choix sont possibles, en valorisant les expériences de résistance à l’intérieur d’une institution malade. C’est le sens des moyens mis de longue date par notre collectivité dans l’éducation, au point que ces actions représentent aujourd’hui le premier budget à la ville. A travers son projet « Grandir à Brest », nous visons à réduire les inégalités et à développer l’épanouissement et la réussite de tous. Impulsé depuis 2004, ce projet se traduit au quotidien par des actions concrètes menées par tous les intervenants éducatifs du territoire et les services de la collectivité.

Groupe des élus de la Gauche Sociale et Ecologique
elus-gse@mairie-brest.fr

La citoyenneté à l’épreuve des émeutes

Les émeutes qui ont secoué le pays au début de l’été n’ont pas épargné notre métropole. Les scènes de désolation auxquelles nous avons pu assister entrent en totale contradiction avec l’idée que nous nous faisons de la notion de citoyenneté.

On ne peut que regretter la mort d’un jeune homme.

Mais, comment comprendre que l’on incendie la voiture de son voisin, cette voiture qui est assurée au minimum, qui sera mal ou pas remboursée, mais qui est indispensable à son propriétaire pour aller travailler ?

Comment admettre que l’on détruise des commerces qui permettent de se nourrir, de s’équiper ou de se divertir à proximité de chez soi, et qui sont également sources d’emplois ?

Comment justifier que l’on puisse brûler des établissements publics au service de la vie collective, des mairies de quartier, une cantine, un CCAS ou des centres sociaux ? Ils sont la présence visible des services publics, au service de tous et notamment des plus fragiles.

Comment accepter que des maires soient pris à partie et que leurs domiciles soient attaqués, leurs familles menacées ?

« Problème d’éducation, ce sont des gamins » diront les uns. Et c’est certainement vrai. Il y a là un vrai défi à relever. Mais cela ne peut justifier de tels comportements. Et est-ce suffisant pour expliquer que cette volonté de détruire ce qui structure la vie sociale se soit exprimée de manière similaire et simultanée partout en France ?

Dans cette période troublée, on espérait entendre de manière unanime des condamnations des violences, des appels au calme et un soutien aux forces de l’ordre qui ont été très mobilisées pour tenter de préserver la sécurité des personnes et des biens.

Malheureusement, certains ont cru bon de trouver des justifications et des excuses à ceux qui n’en avaient pas, de critiquer les forces de l’ordre plutôt que les casseurs. Ces attitudes sont irresponsables et indignes de ceux qui se disent acteurs de la démocratie.

Dans ces moments de crise on attend des élus, ou ceux qui aspirent à l’être, un discours responsable, en phase avec les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent notre République.

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané
elus-gica@brest-metropole.fr

Aménager le territoire en préservant notre environnement : 
les citoyens doivent pouvoir décider.

Les choix politiques en terme d’urbanisme marquent le territoire et les paysages pour des décennies. Les enjeux sont connus : Répondre au besoin de logements et de foncier économique en construisant mieux, tout en préservant les espaces naturels et agricoles, ce qui veut dire encourager la densification en donnant un coup d’arrêt à l’artificialisation des sols.

Tout le monde comprend bien désormais que l’aménagement du territoire doit impérativement intégrer les enjeux climatiques et environnementaux, en s’appuyant sur la concertation. Si on veut que nos villes restent agréables à vivre, tout en limitant nos émissions de gaz à effet de serre, en préservant notre environnement et la biodiversité, il nous faut plus que des ajustements à la marge mais bien de nouvelles manières de faire de l’urbanisme.

Tout change plus vite et il faut s’adapter et prévoir les prochaines décennies en terme d’espace public, d’habitat, d’emploi et de modes de travail, de mobilité apaisée, d’accessibilité et de liens entre territoires, de sécurité sanitaire, en planifiant et aménageant le Brest de demain, capable de s’adapter aux impacts des crises et évolutions climatiques et sociétales.

Nos zones humides, parcs, vallons, la rade, joueront un rôle primordial dans la qualité de vie à la brestoise dans le futur. La nature en ville aussi, et il faudra savoir faire des démarches participatives impliquant les citoyens, les associations et les entreprises de véritables laboratoires capables d’élaborer des stratégies en cohérence avec les besoins, en s’appuyant sur les études environnementales.

Cela afin de considérer la biodiversité non plus comme une contrainte pour les aménagements, mais comme un atout rendant des services écologiques majeurs et nécessitant de s’adapter. Nos futurs documents de planification devront mettre en valeur ces nouveaux enjeux pour limiter drastiquement la perte de biodiversité et assurer la qualité de vie des brestoises et des brestois.

Les élus écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

Bonne rentrée à toutes et tous

Dans cet espace dédié à l’expression des groupes politiques, nous avons choisi de vous présenter les responsabilités des trois élus de notre groupe. Après la présentation juste avant l’été des délégations de Fortuné PELLICANO et de Hubert BRUZAC, voici celle de Frédéric DEVAUX.

Durant la première partie de mandat, notre collègue a été chargé par le maire de Brest de l’attractivité culturelle du centre-ville. Avec lui, notre ville a été représentée au CA de l’association régionale des « Villes d’Art et d’Histoire et villes historiques de Bretagne ». La ville de Brest fait partie des 8 villes bretonnes qui détiennent le label « Ville art et histoire » délivré par le Ministère de la Culture et, à ce titre engagées dans une politique commune de sauvegarde, de valorisation et d’animation de leur patrimoine. Ce label, acquis en 2017 revêt pour notre ville une dimension encore plus grande compte tenu de son passé et de sa reconstruction, souvent incomprise. Et pour nous, il est aujourd’hui important et nécessaire de porter une nouvelle image de notre territoire et d’offrir à nos concitoyens un Brest encore plus attractif. Notre groupe politique soutient sans réserves la mise en place dans les prochains mois d’un « Centre d’interprétation et de la mémoire » qui permettrait au grand public, dans un endroit symbolique de notre ville, de mieux connaître l’histoire et les atouts de Brest.

Depuis quelques mois, la délégation de Frédéric DEVAUX a évolué vers la politique éducative et plus précisément « les vécus scolaire ». Avec, entre autres dossiers, le suivi du contrat de la cantine scolaire qui lie la ville et une société nationale de restauration afin de livrer 6 500 repas servis quotidiennement dans nos 35 écoles. La ville de Brest est engagée dans une politique éducative ambitieuse. La culture alimentaire est un choix assumé par notre équipe municipale. Dans ce cadre l’objectif est de fournir aux écoliers brestois des repas de qualité avec des aliments issus de l’agriculture biologique et 50 % de denrées issues de circuits-courts.

Au titre de ses délégations de Conseiller municipal délégué au côté de l’élue en charge des politiques éducatives, notre collègue défend, avec détermination au nom de notre groupe, la mise en place dans les écoles publiques brestoises d’une charte de la laïcité, acte politique fort de symbole et figurant dans le programme de mandat de l’équipe majoritaire à la demande des élus PRG-le Centre Gauche.

Le groupe des élus PRG-le Centre Gauche

Soutenir les familles brestoises : l’ordre et la concorde

Au début de l’été, de nombreuses villes ont été touchées par les violences urbaines. Brest n’a pas échappé au phénomène qui a impacté directement ou plus largement choqué les Brestois.

Commerces, entreprises, écoles, bâtiments municipaux, équipements de voirie, voitures, ont fait l’objet de saccages ou de pillages. Ce sont des outils de travail détruits, des salariés sans emploi ou des personnes en difficulté pour aller au travail.

Des actes de malveillance ont perduré au-delà de ces seules journées, sur des établissements scolaires de notre ville.

Ces situations ont rappelé combien les questions du vivre ensemble, de la responsabilité individuelle, de l’éducation sont aujourd’hui prégnantes car le phénomène a largement révélé l’implication de nombreux mineurs, certains très jeunes.

La famille est à l’image de la société. Elle doit en rester le socle fondamental. De la désobéissance à la violence, tout cela conduit à s’interroger sur son rôle.

Victor Hugo écrivait en 1875 « l’éducation, c’est la famille qui la donne, l’instruction, c’est l’école qui la doit ».

Aujourd’hui la frontière est plus fragile et l’Ecole - en charge de l’instruction et de l’apprentissage des savoirs, voire de la citoyenneté - doit parfois se substituer aux missions dévolues aux familles : l’éducation, l’apprentissage de la vie en société et des règles communes d’autorité, le respect des personnes et des biens.

Si, la grande majorité des parents assurent ce rôle, d’autres sont défaillants ou submergés. C’est alors à la société qu’il appartient d’aider, de rappeler les règles ou, si cela est nécessaire, de contraindre. Les situations sont variées, les réponses doivent être adaptées au cas par cas.

C’est pourquoi, nous élus brestois de la Droite et du Centre plaidons pour un équilibre général, à la fois l’autorité et la responsabilité. Nous proposons depuis des années à côté des dispositifs déjà existants de l’Etat ou du Département des actions municipales éducatives et sociales.

2 questions à Franck BESOMBES, conseiller municipal.

  • Comment « gérer » les mineurs délinquants ou en danger ?

La société n’est pas faite que de droits, il y a aussi des devoirs. Chacun doit assumer ses choix et ses actes. L’âge de certains jeunes auteurs de délits a surpris. La question de la réparation pose à nouveau celle de la majorité et de la responsabilité pénale des mineurs. C’est au gouvernement et au législateur d’y répondre.

A l’échelon local, nous devons agir. Remettre les familles au cœur de la politique de prévention de la délinquance et de la sécurité est indispensable. Le maire est en 1ère ligne sur ces sujets. Il doit mobiliser l’ensemble des outils réglementaires à sa disposition. Beaucoup reste à faire.

  • Et les familles fragiles, comment les aider ?

Certaines font face à des difficultés sociales, économiques. Il faut les soutenir dans un parcours vers la réussite éducative et sociale. L’éducation doit être au cœur du pacte républicain comme facteur d’émancipation, d’apprentissage du vivre ensemble.

Pour nous il faut un dispositif global. C’est pourquoi, même si de nombreux instruments existent, il est nécessaire d’aller plus loin. Notamment en renforçant les dispositifs d’éducation populaire pour permettre aux jeunes de s’émanciper en ayant accès à la culture, aux activités sportives, à la découverte de notre territoire et de son histoire. L’avenir se construit aussi par identification, aux ainés, aux figures emblématiques, à commencer par la famille. C’est pourquoi nous y croyons !

A vos côtés
Brest, c’est Vous ! - La Droite et le Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr

Le port de commerce, un enjeu industriel

Le premier semestre 2023 a permis d’achever une nouvelle étape de la mue du Port de commerce de Brest. Depuis plusieurs années, la zone fait la part belle au tertiaire, au logement et au tourisme. Le Port de commerce est toujours une zone de développement économique certes, mais qui donne l’impression, peu à peu, de s’éloigner de ce qui a fait son histoire et son ambition, à savoir l’industrie et notamment le monde naval.

Les industriels voient d’un œil inquiet la tertiarisation de la ZAC. Ils se sentent peu à peu poussés hors de la zone d’activité, voire déconsidérés alors qu’ils sont parmi les premiers employeurs de notre territoire. Et pourtant, ils sont porteurs d’emplois : ces métiers aujourd’hui en tension recrutent.

Les industriels locaux se posent notamment des questions sur la faisabilité de l’élévateur à bateaux dont la mise en service, annoncée en 2023, serait aujourd’hui repoussée à fin 2024. Or, c’est un enjeu de taille pour les entreprises de notre territoire : 400 emplois, directs ou indirects, sont en jeu. Compte tenu de sa proximité avec l’ilôt Bassam et le nouvel hôtel Mercure, va-t-on assister à des conflits d’usages ? Notre Métropole doit réaffirmer son engagement auprès des acteurs industriels du Port.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

 

Mai 2023 - Expression libre (Sillage n° 256)

Feu vert pour le chantier du tramway et du bus à haut niveau de service  ! 

On y est ! Les vrais travaux de la 2e ligne de tramway et du bus à haut niveau de service (BHNS) ont commencé à Bellevue depuis le 3 avril, avant Brest centre en juin, pour ne plus s’arrêter jusqu’à fin 2025. Après 2 phases de concertation, l’avis favorable de la commission d’enquête et l’approbation de la déclaration de projet par le Conseil de la métropole, c’est une période nouvelle qui s’ouvre avec 3 ans de chantier. 3 années durant lesquelles le dialogue se poursuivra en continu avec notamment des réunions d’information dans les quartiers jusqu’à l’automne.

Comme le souligne le dernier rapport du GIEC, la responsabilité des pouvoirs publics nationaux comme locaux – au premier rang desquels les métropoles – est grande si on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
A Brest nous n’avons pas attendu l’urgence climatique pour agir et nous passons aujourd’hui à la vitesse supérieure pour désamorcer cette bombe à retardement climatique et accélérer la transition écologique de la pointe bretonne. Nous avons déjà engagé d’importantes mutations avec la 1re ligne de tramway et le téléphérique. Nous renforçons aujourd’hui notre réseau pour mieux desservir nos quartiers et offrir à tous un transport abordable et écologique dans un contexte de crise de la vie chère.

Ce chantier - qui intègre aussi une dizaine de pôles d’échange multimodaux - s’inscrit dans une politique globale d’accélération des mobilités douces qui vont changer la physionomie de notre métropole. Près de la moitié des crédits d’investissement du budget 2023 de la métropole seront d’ailleurs consacrés à la mobilité durable, quand le chantier « mon réseau grandit » est lui évalué à 202 M€. Des investissements directement injectés dans le tissu économique local et qui profiteront à tous. Ainsi, le chantier de la 2e ligne de tramway et du BHNS va générer plusieurs centaines d’emplois sur le territoire et notamment à destination de ceux qui en sont les plus éloignés grâce à une clause d’insertion. Dès cette année, 262 emplois directs sont attendus, et déjà plus de 320 pour l’année 2024.

C’est bien un projet global d’écologie populaire que notre métropole porte pour aujourd’hui et pour demain dans un souci permanent de mener des transitions justes et attentives aux plus vulnérables d’entre nous. La mobilité donne, pour beaucoup, accès à l’emploi, aux droits, aux soins... 
C’est pourquoi les élus socialistes seront attentifs à ce que le futur dispositif de Zone à Faibles Emissions imposé par le gouvernement ne soit jamais excluant et puisse prendre en compte les politiques volontaristes déjà menées par les collectivités. La question sociale et la question environnementale ne peuvent qu’être indissociables.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

Face aux crises, un budget métropolitain 2023 qui protège

Le 24 mars dernier, nous votions le budget 2023 de notre collectivité. Dans un contexte de crises multiples particulièrement difficiles pour la population, ce budget fait en effet le choix de maintenir ferme le cap de nos ambitions et de nos projets pris devant les habitantes et les habitants en 2020, au service du renforcement des solidarités et de la transition écologique, au service d’une métropole pour toutes et tous. 

De manière ambitieuse, ce budget 2023 va ainsi permettre de continuer de répondre aux problématiques du quotidien de chacun et chacune ainsi qu’à tous les défis qui se présentent.
Cette année encore, notre collectivité mobilisera un haut niveau d’investissement public pour continuer de transformer le territoire de Brest métropole, avec un effort sans précédent de 158 M€ inscrits dont, élues et élus communistes, nous nous félicitons. Des chantiers d’envergure nous tenant à coeur verront donc le jour avec notamment : La poursuite d’une politique de production élevée et de réhabilitation qualitative en matière de logement social, avec BMH.

Les nombreuses interventions programmées pour moderniser, rénover, rendre universellement accessibles les espaces publics, la voirie, les infrastructures et équipements métropolitains. Le projet Mon Réseau Grandit, Tram & BHNS, dont les travaux viennent de débuter. 
Simultanément, ce budget garantit un haut niveau de service public dans tous les champs de la vie quotidienne : l’eau avec de nouveaux dispositifs solidaires, la collecte des déchets et leur valorisation grâce à un réseau de chaleur urbain qui va continuer de s’étendre, etc.

La qualité de ce service public métropolitain, que nous avons su collectivement construire au fil des années sur des bases de coopérations et de proximité avec les 8 communes membres, est un bien commun précieux. 
Vous pouvez compter sur nous pour continuer de le défendre et de le promouvoir.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Préservons la ressource en eau avec la tarification progressive

La sécheresse de l’année 2022 et celle de cet hiver, sont là pour nous rappeler que l’eau est une ressource vitale de plus en plus rare et précieuse.

Dans ce contexte, le Président de la République a déroulé fin mars, la présentation de son plan relatif à la gestion de l’eau. Une stratégie gouvernementale qui compte 53 mesures, parmi lesquelles : la réutilisation de 10 % des eaux usées (1 % aujourd’hui), la réduction de 10 % de l’exploitation de l’eau dans tous les secteurs, et l’application d’un tarif progressif de l’eau à l’échelle nationale. 

Depuis de nombreuses années, nous élus, défendons cette idée de tarifs progressifs, dont le principe est simple : « plus on  consomme, plus on paie ». Cette tarification est souvent proposée à travers 3 tranches de consommation : l’eau vitale, utile, et de confort, appuyée d’un tarif unitaire et de niveaux croissants : réduit, normal, élevé. 
Cette tarification a l’avantage de garantir l’accès à tous d’une quantité minimale d’eau à bas prix, voire même parfois gratuit, et en même temps encourager à économiser ce bien collectif vital. Ce mode de tarification est appliqué dans certains pays et dans plusieurs collectivités françaises et s’avère efficace. 

S’il sert un objectif écologique, il n’est cependant pas un outil de tarification sociale. En effet, il désavantage des familles nombreuses qui disposent de faibles revenus. C’est pourquoi il doit toujours être associé à des mesures complémentaires.

A Brest, l’expérimentation autour de la loi Brottes, a déjà permis certaines avancées, comme l’abondement du FSL pour une gestion curative en cas d’impayés, ou la mise en place de campagne de sensibilisation autour de l’usage de l’eau envers les particuliers et les professionnels. Avec l’instauration d’un chèque eau prévue pour la fin d’année, la réflexion autour des enjeux d’une tarification progressive aurait besoin d’être rapidement posée, afin de compléter efficacement un dispositif se voulant à la fois social et écologique.

Patrick Appéré, Xavier Hamon, Charles Kermarec, Christiane Migot
Groupe des élus de la Gauche Sociale et Ecologique
elus-gse@mairie-brest.fr

Tramway, BHNS, c'est parti ?

Ca y est c’est parti. Les premiers coups de pelle et de pioche pour l’opération « Mon réseau grandit » ont été donnés. C’est donc parti pour des travaux qui vont s’étaler jusqu’en début 2026 a priori et qui vont impacter bon nombre d’axes importants pour les déplacements dans et autour de Brest pour permettre la réalisation de la 2ème ligne de tram de la gare à l’hôpital de la Cavale Blanche, d’une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) de la gare à Lambezellec et de plusieurs pôles d’échanges multimodaux (PEM) à proximité des lignes de tram ou de BHNS.

Ce programme, dont nous ne contestons pas l’utilité, a un coût. Il était chiffré début 2022 à un peu plus de 200 M€. C’était cher, mais ça passait dans les capacités d’investissements de la collectivité. Depuis la crise est passée par là avec un niveau d’inflation élevé et une remontée très nette des taux d’intérêt. Dans ce nouveau contexte, nous nous sommes inquiétés de la soutenabilité de ce programme et de capacité de la collectivité à financer en parallèle ces opérations, sans obérer ses capacités d’investissement dans d’autres domaines et notamment dans les politiques qui font notre quotidien : l’entretien des rues (autres que les itinéraires du tram et du BHNS), les espaces verts, le soutien à l’économie, etc. 

Pour garantir que ces politiques essentielles ne soient pas sacrifiées, nous avons proposé que la ligne de BHNS puisse être  différée. Le  principe de ce découplage des deux lignes a été accepté dans l’hypothèse où, à l’ouverture des plis de l’appel d’offre pour les travaux, le budget ne serait pas tenu. 

Alors, si aujourd’hui on lance des travaux sur les deux lignes, est-ce à dire que les appels d’offre ont amené des prix satisfaisants ? C’est plus compliqué que cela. Ces travaux qui commencent ne sont en fait que les travaux préparatoires et non  pas des travaux du programme eux-mêmes. Ceux-ci ne débuteront que dans plusieurs mois, les marchés ne sont pas encore passés, et on n’en connait donc pas encore le montant. Ce n’est donc que dans plusieurs mois que l’on saura si les travaux préparatoires autour de la ligne de BHNS seront utiles à court terme, ou plus tard... 

Les élus du GICA, représentant les majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané

Pour une fin de vie digne et choisie

Le 2 avril, les 184 citoyennes et citoyens de la convention sur la fin de vie ont remis au Président leurs conclusions sur la question suivante : le cadre actuel de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations individuelles ? La convention citoyenne estime que non et que ce cadre doit être amélioré et se déclare à 75,6 % des votants en faveur de l’aide active à mourir. 

Nous, élus écologistes, souhaitons que les préconisations de la convention citoyenne soient reprises par le gouvernement. EELV a toujours soutenu que le choix libre et éclairé des conditions de sa fin de vie était un droit inhérent à l’individu découlant du principe de dignité humaine.

A l’heure du démantèlement du service public de la santé, l’enjeu est double : donner les moyens au système de santé de faire appliquer la loi actuelle et créer une nouvelle loi permettant l’aide active à mourir. Nous considérons que celle-ci peut être en effet un accompagnement possible pour des situations de souffrances insoutenables liées à des pathologies incurables, dans un cadre éthique précis, au sein duquel la  volonté et la capacité de discernement du patient sont centrales.

Aussi, nous appelons de nos voeux une réforme profonde du système de santé garantissant à toutes et tous l’accès à des soins de qualité,  notamment aux soins palliatifs, pour assurer une prise en charge dans la dignité jusqu’à la fin. Des créations de postes, ouvertures de lits, de la  formation et une adaptation des postes sont indispensables. Il convient également d’améliorer l’information donnée aux patients et à leurs proches sur les dispositifs existants tels que les directives anticipées. Nous défendons en ce sens la généralisation des réseaux d’astreinte téléphonique de soins palliatifs.

Ce sujet nous touche toutes et tous dans notre intimité et collectivement. Enjeu de société majeur, parlons-en et veillons à ce que les voix citoyennes soient entendues et prises en compte pour améliorer les conditions de la fin de vie.

Les élus écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

Elus pour servir Brest, avec passion, détermination et convictions

Dans le cadre de cet espace dédié aux  élus et groupes politiques siégeant au Conseil municipal, nous évoquons régulièrement nos positions  et les choix que nous faisons comme représentants des Brestoises et des Brestois. 

Alors que nous nous trouvons à mi-mandat des six années durant lesquelles nous siégeons pour incarner les valeurs qui sont les nôtres au sein de la majorité municipale, mais aussi remplir les missions qui nous ont été confiées, nous avons choisi d’utiliser cette tribune comme celles des deux prochaines du même type, pour vous parler des délégations dont chacun de nous trois a la responsabilité. Cette présentation des responsabilités des trois élus de notre groupe commence avec l’une des délégations confiées par le Maire de Brest à Fortuné PELLICANO, Adjoint au Maire délégué à l’Animation, aux Jumelages, à la Solidarité internationale, aux Grands Evènements. 

Puisque cela est d’actualité en ce mois de Mai avec la 25e édition du Printemps des Sonneurs, évènement culturel fédérateur autour de la culture bretonne qui ouvre la série des animations en accès gratuit sur l’espace public, évoquons tous ces moments forts qui rythment nos vies et rendent notre ville festive et attractive.

Toute l’année, quelle que soit la saison, le nombre impressionnant d’évènements organisés sous la responsabilité de Fortuné PELLICANO, montre bien la diversité des animations permettant à tout un chacun de célébrer les valeurs de partage : Fête de la Musique, Feu d’artifice du 14 juillet, Jeudis du Port, Cinés plein air, Tréteaux Chantants, Noël à Brest, Jardin Place de la Liberté, ...
Sans oublier les manifestations émanant du tissu associatif et soutenues par la Ville, comme par exemple le Festival des Fanfares, la Foire aux Croûtes, les Fêtes de quartiers. Et comment ne pas parler des Fêtes Maritimes Internationales de Brest, le rendez-vous de toutes les marines et de tous les marins du monde, qui sont un moment exceptionnel à vivre tous les quatre ans depuis 1992. Une responsabilité assurée également par Fortuné PELLICANO, dans le cadre de son action comme Président-délégué de Brest Evènements Nautiques, structure chargée de l’organisation de cette grande manifestation, mais aussi des animations estivales. 

Tous ces événements sont inscrits depuis longtemps dans l’ADN de Brest, ville festive et conviviale, ouverte sur toutes les cultures. Certains de ces rendez-vous sont même devenus, au fil des ans, indissociables de l’identité brestoise. Le dynamisme des acteurs culturels de notre ville montre leur engagement total et toute leur imagination au service de l’animation de notre ville. Continuons ensemble dans cette voie dans laquelle nous sommes tous les trois engagés avec fierté. 

Fortuné PELLICANO, Hubert BRUZAC, Frédéric DEVAUX 
Groupe des élus PRG-le centre gauche  Ville de Brest et Brest métropole

A Brest, on pourrait faire tant de choses utiles !

Chaque année à cette période, c’est le vote des budgets. Le contexte reste difficile : guerre en Ukraine et ses effets, coûts de l’énergie, des  matières premières, remontée des taux d’intérêts et inflation... Tout cela pèse sur le pouvoir d’achat. 

Bien sûr il faut continuer à investir mais pour répondre aux besoins réels des habitants, sans alourdir la fiscalité des ménages et des  entreprises, sans endetter dangereusement la Métropole. Voilà pourquoi les priorités de M. Cuillandre sont contestables pour l’avenir. Ainsi, le seul projet de 2ème Tram/BHNS va coûter 255 M€. Il était possible de rendre le même service pour deux fois moins cher avec 2 BHNS. 

Pour boucler ses budgets, le maire-président augmente les impôts, réduit, reporte voire supprime des programmes dans les quartiers et les bourgs : gymnase à la Fontaine  argot, stade Beaumanoir, travaux à l’Esaab, square de la Déportation, refuge animalier... 
Pourtant, avec une bonne gestion, on pourrait faire tellement de choses utiles pour les habitants. Des exemples : 

  • Entretenir la voirie dans toute la métropole et y améliorer la desserte en  transports en commun avec des bus neufs, pas les bus parisiens d’occasion. 
  • Au Carré des Arts, faire du musée des Beaux-Arts un espace moderne présentant plus d’oeuvres au public et rénover les écoles d’enseignement artistique (Eesab) en souffrance. 
  • Entretenir les écoles et les crèches et aider les familles brestoises impactées par la crise, avec la cantine gratuite, éduquant au bien manger et offrant parfois le seul repas équilibré de la journée. 
  • Soutenir la cause animale en rétablissant les crédits du refuge animalier. 
  • Enfin, sécuriser Brest avec une police municipale armée (60 agents) et un vrai réseau de vidéoprotection et un centre de supervision. 

2 questions à Véronique BOURBIGOT, conseillère municipale et métropolitaine, vice-présidente du département. 

  • M. Cuillandre augmente les impôts, votre sentiment ? 
    Nous n’acceptons pas ce recours à la fiscalité sur les ménages et les entreprises au travers du foncier et l’augmentation de 12,1 % des taxes ménages et du taux de cotisation foncière des entreprises à 29,96 %. Ce n’est pas acceptable car avec la crise, si l’on regarde le panier de la ménagère, chaque produit augmente, et 10 € par ci, 30, 50 ou 100 € à la fin cela fera une amputation de 10 à 20 % sur le budget des ménages. Et que l’on ne vienne pas dire que les ménages de la métropole qui payent le foncier sont aisés. Le logement c’est très souvent le patrimoine de ménages modestes et notamment des retraités. Tout cela c’est pour financer le tram, comme l’augmentation de 11 % du Versement mobilité (au taux maximal de 2 %). C’est un impôt qui pèse directement sur les salaires et l’emploi. Pour le CHRU ce sera 400 000 euros/an de taxe en plus. L’hôpital a sûrement mieux à faire avec cet argent pour ses patients et ses salariés. Nous avons donc voté contre. 
  • Une autre voie est possible ?
    Bien entendu car les perspectives financières sont suffisamment sombres pour revenir à une gestion raisonnable et au bon emploi de l’argent public. C’est une question de priorités. Les nôtres ? choisir l’utile plutôt que le prestige. Privilégier des investissements de proximité ou à fort potentiel économique. Et garder des moyens pour la sécurité. Pour nous, chaque dépense doit répondre à deux critères : quel est l’impact pour l’emploi ? Et la nature de la dépense justifie-t-elle d’enlever un euro de la poche des contribuables et des entreprises ? 

A vos côtés Brest, c’est Vous ! – les élus de la Droite et du Centre 
Bernadette MALGORN, présidente Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD, Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD, Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
Ils sont à votre écoute
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr

Transports publics : attentions travaux !

Les travaux liés à la mise en oeuvre du BHNS et de la seconde ligne de tramway ont démarré pour une durée estimée de 3 ans. Nous l’avons déjà évoqué, la solution rails retenue par la majorité métropolitaine n’est plus adaptée aux technologies d’aujourd’hui, ni aux besoins des habitants de la Métropole. La majorité maintient ses choix : cet entêtement est une lourde erreur.

Les travaux qui ont débuté vont impacter, dans leur quotidien, habitants et commerçants. Nous savons à quel point les commerces ont souffert lors de la mise en oeuvre de la première ligne. C’est pour cette raison que nous resterons plus que jamais vigilants sur les accompagnements nécessaires à la population de Brest et de la Métropole. Sur l’information concernant les travaux et leurs contraintes liées, tout d’abord. Sur le soutien et l’accompagnement des commerces impactés, ensuite. 

Parce que si la majorité a fait le choix, et nous le regrettons, du très coûteux chantier du tramway, il ne doit pas devenir un enfer pour les entreprises et les habitants, qui en paient déjà le prix au niveau fiscal.

Groupe Brest Progressiste 
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire 
brestprogressiste@gmail.com

Mars 2023 - Expression libre (Sillage n°254)

Une réforme injuste et injustifiée !

20 000 ! Nous étions près de 20 000 à défiler dans les rues de Brest le samedi 11 février dernier pour dire non au projet de réforme des retraites du gouvernement, aussi injuste qu’injustifié. Une mobilisation historique et toujours plus massive depuis le 19 janvier 2023 pour refuser le recul de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans, à l’instar de 79 % des français qui y sont totalement opposés. Cité ouvrière et militaire, il faut dire les brestoises et les brestois seront particulièrement touchés par cette funeste régression sociale.

Injuste, cette mesure pénalisera en effet celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui occupent bien souvent les métiers les plus pénibles, et les travailleurs seniors. Elle conduira ainsi ceux qui ont commencé à travailler à 18 ou 20 ans à cotiser 44 ans avant de pouvoir partir à la retraite à taux plein. Cette réforme est en réalité un impôt sur la vie : à 65 ans, 31 % des français les plus pauvres seront déjà morts. Rappelons qu’il existe aujourd’hui 7 ans de différence d’espérance de vie entre un cadre et un ouvrier. Parallèlement avec seulement 35,5 % de français entre 60 et 64 ans qui travaillent faute de trouver un emploi, cette réforme sera un véritable choc de précarité pour ces travailleurs qui verront, de plus, leur durée d’indemnisation chômage rabotée de 25 % avec la réforme de l’assurance chômage.

Inutile, cette réforme ne répond à aucune urgence. La viabilité de notre système de retraites par répartition n’est pas menacée. Au contraire, notre système de retraite devrait enregistrer un excédent en 2022 (+ 3,2 milliards d’euros). Ce projet n’a en réalité qu’un seul but : celui de faire payer à l’ensemble des français le « quoi qu’il en coûte », et en particulier les femmes, les retraités, les chômeurs, les plus précaires, et les premiers de corvée dont nous avons tant applaudi le courage.

Ce même courage qui manque cruellement au gouvernement quand il refuse de taxer les superprofits des entreprises ou les superdividendes quand les bénéfices battent des records. Cette réforme ne fait pas seulement que reproduire des inégalités existantes, elle les aggrave. Les efforts demandés aux français modestes et des classes moyennes ne cessent d’augmenter et ce sont tous les français et les collectivités qui payent cette politique injuste du gouvernement et son inaction.

Le suffrage universel avait déjà tranché cette question de la réforme des retraites en refusant de donner une majorité absolue au parti présidentiel. Parce que le sens de l’histoire serait de réduire notre temps de travail au fur et à mesure des gains de productivité, faisons ensemble du 7 mars une journée historique pour refuser cet alignement vers le bas de nos systèmes sociaux.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

Se déplacer, un droit pour tous et toutes !

Notre équipe s’est montrée particulièrement ambitieuse ces dernières années en matière d’investissement public dans les mobilités et les déplacements. Tram & téléphérique, bus électriques, zones 30, voies cyclables et piétonnes, réfection et mise en accessibilité de la voirie, beaucoup a été fait et cela va continuer tant les transports sont au cœur des enjeux sociaux et écologiques actuels, au cœur du quotidien des habitantes et des habitants du Pays de Brest.

Flambée du coût de l’essence, crise climatique, le contexte appelle aujourd’hui des changements énormes en la matière. Que faire ? Elus communistes, nous défendons le droit à la mobilité pour tous, quel que soit son niveau de revenu. Cela appelle des investissements massifs vers toutes les formes de transports peu polluantes et des politiques tarifaires plus attractives.

Le programme sur lequel nous avons été élus prend la mesure de ces défis. Primo, en investissant massivement en faveur des transports publics collectifs avec le projet « Mon Réseau Grandit » dont les premiers travaux débutent ce mois-ci. Elus communistes, nous proposons d’agir en parallèle sur les tarifs du transport en commun en instaurant des premières tranches de gratuité ; d’améliorer la fréquence des bus et des autres services existants, notamment ACCEMO destiné aux personnes à mobilité réduite. Deuxio, en agissant en faveur des mobilités douces que sont le vélo et la marche dont la pratique est bénéfique en terme de santé publique. Cela fait écho au Plan Piéton, sur lequel une réflexion doit se poursuivre, toujours à la lumière, entre autres, de l’enjeu de l’accessibilité universelle des espaces publics. Tertio, en pensant au plus juste la place de la voiture dans notre agglomération car son usage restera durablement nécessaire pour une large partie de la population. De notre point de vue, cela passe notamment par la création de nouveaux parkings en ouvrage.

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, 
Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Face aux défis écologiques, un Projet Alimentaire de Territoire ambitieux

Tout acte de consommation a une influence sur les conditions environnementales, sociales de production et donc sur notre planète. Face à la surproduction, au réchauffement climatique et à l’importance de la sauvegarde de la biodiversité, il est nécessaire de changer nos pratiques. Il nous faut produire et consommer autrement, plus local, plus durable, manger sain avec des prix raisonnables.

Sur notre territoire bon nombre d’initiatives existent déjà comme : le bio dans les cantines scolaires, les jardins partagés, ou encore les magasins de producteurs.

Conscient de l’urgence, Brest Métropole a mis en œuvre, au début de ce mandat, un projet alimentaire à l’échelle de son territoire (PAT). L’idée est de pouvoir initier, accompagner des actions concrètes menées tant par les habitants que les entreprises et les associations pour développer une alimentation saine. Les objectifs sont très divers : celui de rapprocher le producteur du consommateur à l’échelle locale, assurer un accès à tous, développer une agriculture de proximité, et contribuer à la création d’emplois locaux ceci en réduisant l’impact environnemental lié au modèle économique de surproduction.

Autour de 8 thèmes et de 32 fiches actions, le PAT propose ainsi de développer des épiceries solidaires, de sensibiliser les acteurs métropolitains à l’alimentation durable, d’étendre l’éco-pâturage dans la gestion des espaces verts, de former des habitants à la lutte contre le gaspillage alimentaire, ou encore d’aider à l’installation d’agriculteurs. Labellisé par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, il aboutit à une meilleure prise en compte des dimensions sociales, environnementales, économiques et sanitaires au plan local.

La nécessaire transition écologique oblige à une réorganisation des interventions publiques autour de projets de territoire valorisant la participation de l’ensemble des parties prenantes. En ce sens, les initiatives innovantes amorcées par notre PAT Métropolitain contribuent à une meilleure prise de conscience collective sur le sujet.

Groupe des élu-e-s de la Gauche Sociale et Ecologiste,
Patrick Appéré, Xavier Hamon, Charles Kermarec, et Christiane Migot

Prendre son envol ou rester à quai

Un territoire excentré comme la pointe finistérienne exige une complémentarité d’offre en termes de déplacement. Cette offre doit comprendre non seulement les transports du quotidien, mais également les liaisons avec les centres de décision nationaux et européens.

La vitalité économique du territoire est en jeu, et c’est d’autant plus vrai que le Finistère est la seule pointe de l’hexagone à ne pas être desservie par la grande vitesse. Aujourd’hui, c’est toute la Bretagne occidentale qui reste à quai, tandis que dans le même temps, d’autres régions, à l’image de l’Occitanie, prennent des mesures locales pour accueillir le « vrai » TGV.

À défaut d’une offre ferroviaire à la hauteur des enjeux de désenclavement, le transport aérien est primordial. Disons-le clairement : notre territoire ne peut souffrir de postures idéologiques qui viendraient compromettre ces deux combinaisons.

Nous ne prônons pas l’aérien « à l’ancienne », mais un mode qui intègre les problématiques d’environnement et de décarbonation, ce qui d’ailleurs est à l’étude actuellement.

Par ailleurs, dans ce contexte, certains entretiennent une confusion entre les compagnies Chalair et Céleste, candidates pour opérer sur la liaison Brest-Orly, alors qu’il convient de différencier les deux modèles.

Chalair se contente de proposer – et ce n’est pas une critique – d’aller d’un point A à un point B. Céleste quant à elle propose le développement d’une filière complète qui intègre un centre de formation professionnelle, un simulateur de vol et surtout, une complémentarité territoriale entre l’aéroport de Brest et Morlaix.

Avoir une compagnie ancrée, hébergée sur notre territoire permettra d’assurer l’équilibre économique de l’aéroport. Cela doit être déterminant car ce sera autant d’argent public en moins à injecter. Plus loin enfin, Céleste pourrait développer d’autres liaisons vers Montpellier, Biarritz, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, et sécuriser son offre existante. 

Des villes comme Strasbourg, Nantes ou Montpellier proposent une offre similaire... et bénéficient déjà de la grande vitesse ferroviaire. En quoi la Bretagne occidentale et son million d’habitants serait-elle disqualifiée pour bénéficier du même traitement ?

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - 
elus-gica@brest-metropole.fr

8 mars 2023. Progressons-nous encore dans la lutte contre le sexisme ?

Le Haut Conseil à l’Égalité a sorti son rapport annuel sur l’état des lieux du sexisme en France. Le constat de ce rapport est alarmant : « Le sexisme ne recule pas en France. Au contraire, il perdure et ses manifestations les plus violentes s’aggravent, et les jeunes générations sont les plus touchées ».

Pour ne citer que quelques chiffres, voici les plus marquants :

Parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estiment qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter, et tous âges confondus 40 % trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants. En outre, on constate une augmentation de 21 % du nombre de victimes de violences conjugales entre 2020 et 2021. Enfin, à une écrasante majorité, les enquêtés estiment que l’action des pouvoirs publics est insuffisante.

5 ans après la vague #MeToo et l’élan de mobilisation féministe qu’il a suscité, les résultats terribles de ce rapport ont de quoi consterner. Mais il ne doit pas y avoir de fatalité. Puisque le sexisme ordinaire est le berceau des violences les plus graves, continuons à agir au quotidien et dans tous les domaines pour l’éradiquer et défendre les droits des femmes.

Le 8 mars est aussi l’occasion de nous interroger sur la présence des femmes dans les plus hautes sphères. Notons qu’à Brest, il y a seulement 30 % de femmes sur les postes de direction au sein des services (Organigramme 1er niveau, Métropole et Ville de Brest, 01/23). Et malgré notre politique de lutte contre les discriminations, les préjugés sont encore persistants et certaines filières professionnelles sont encore très genrées : action sociale, services techniques, éducation...

Parmi les préconisations du rapport concernant les pouvoirs publics, retenons :

  • passer de l’obligation de moyens à l’obligation de résultats pour les politiques d’égalité avec une sanction égale à 1 % de la masse salariale en cas de non respect des objectifs de réduction des écarts salariaux ou dispositifs de lutte contre le harcèlement
  • conditionner le versement d’aides publiques à des critères d’égalité
  • systématiser l’élaboration de budgets genrés.

Les élu.e.s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

Oui à la création de zones d’attente pour les livreurs de repas à domicile.

La livraison de repas à domicile par des coursiers affiliés à des plateformes nationales et internationales pose de vrais problèmes depuis quelques mois au centre ville de Brest.

En effet, c’est principalement dans ce secteur que se retrouvent des livreurs pilotant des scooters bruyants, à proximité des établissements de restauration, pour traiter rapidement les notifications des commandes qui leur sont passées et ainsi en faire un maximum de recettes en un minimum de temps.

De nombreuses nuisances sont provoquées par ces livreurs payés à la course, qui ne se gênent pas d’importuner sans vergogne les passants qui auraient l’audace d’emprunter le trottoir occupé abusivement par leurs deux-roues.

Tout cela est de plus en difficile à vivre par les riverains, tous ces débordements sont inacceptables.

Après de trop nombreuses polémiques nées d’une situation très tendue entre les livreurs travaillant en prenant trop souvent des risques en circulant avec leurs scooters et un voisinage légitiment exaspéré par cette situation inacceptable, il fallait mobiliser tous les acteurs concernés pour affirmer que les troubles causés ne pouvaient perdurer.

C’est à ce titre qu’une réunion s’est tenue à l’hôtel de ville à l’initiative du Maire de Brest. Ce 6 février, environ 70 personnes présentes ont pris conscience qu’il fallait désormais ne plus subir mais mettre en œuvre rapidement des solutions satisfaisantes pour toutes les parties, et en premier lieu pour les riverains et les passants, tout en ne culpabilisant personne et en particulier, ni les livreurs respectant les règles et en quête de revenus légaux, ni les restaurants et leurs clients faisant appel à ces auto-entrepreneurs. Après cette réunion encourageante, les parties concernées se sont engagées à prendre leur part de responsabilité dans les réponses qu’il faut apporter le plus tôt possible.

Parmi les propositions avancées, nous avons une préférence pour les zones dites d’attente en dehors de l’hyper centre. Des zones où les livreurs respectueux des règles juridiques applicables à leur activité peuvent se regrouper en attendant leurs commandes, dans le respect de l’occupation de l’espace public définie par notre collectivité, et en assurant également une tranquillité pour les riverains de ces nouveaux espaces de rassemblement autorisés.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Ville de Brest et Brest métropole

Pour les Brestois, l’exigence de sécurité

La disparition tragique d’une jeune femme au matin du dimanche 5 février a provoqué une forte émotion dans toute la ville. Comme tous les Brestois, nous partageons la douleur de sa famille et de ses amis.

Il faut saluer l’action de la police et de la justice qui ont mis tous les moyens pour la retrouver avant l’irréparable. Trop tard hélas ! La recherche d’indices par la géolocalisation des téléphones portables ou la vidéoprotection a été déterminante. C’est grâce notamment à des caméras du tram à Recouvrance qu’une partie de l’itinéraire a pu être reconstitué.

Cette triste circonstance montre l’efficacité des caméras, non seulement pour l’élucidation des crimes déjà commis mais aussi pour la prévention de la délinquance pour autant que la ville soit dotée d’un système complet de vidéoprotection. Ce n’est toujours pas le cas de Brest.

Nous proposons, depuis plus de 10 ans, l’institution d’une politique globale de sécurité dans notre ville. Selon la loi, le maire est chargé de la police municipale, sous le contrôle administratif du préfet. Si Brest est une commune de police étatisée, cela ne l’exonère pas de sa pleine compétence en matière de prévention de la délinquance. Il faut se doter des moyens humains et techniques de l’exercer.

Nous n’y sommes toujours pas. La bonne volonté des 7 agents (ASVP) de la brigade de tranquillité urbaine ne leur donne pas les pouvoirs d’une police municipale. Et le maire a laissé le préfet prendre par la main pour l’installation de 15 caméras. Nous avons voté pour ces dispositifs. Mais ils ne pas suffisants.

Nous demandons aussi le réveil des instances de concertation pour la prévention de la délinquance qui sont en sommeil. Et nous continuons à militer pour un système global et cohérent de vidéoprotection de l’espace public coordonné par un centre de supervision urbain.

En conseil municipal, nous avons démontré que la ville de Brest, contrairement à la métropole, avait largement les marges de manœuvre pour financer la vidéoprotection et une police municipale de 60 agents.

 

2 questions à Gaëlle Monot, conseillère municipale

  • La sécurité à Brest, une priorité pour vous ?
    Oui et pas uniquement parce que j’ai été moi-même victime de voyous. C’est d’abord une histoire de famille. Mon père était policier. Il a voué toute sa vie à la sécurité de ses concitoyens.
    La délinquance, la montée des violences, les atteintes à la tranquillité publique perturbent la vie des Brestois. Chacun le voit. Je me suis donc engagée en politique aux côtés de Bernadette Malgorn, car je crois que la Politique doit agir pour protéger les plus faibles. C‘est la mission de l’Etat, c’est aussi la responsabilité d’un maire. Beaucoup le font avec des polices municipales armées et des caméras. Pas tous hélas.
  • Mais des caméras arrivent bientôt ?
    15 caméras ? Pour 140 000 habitants ?
    Même si nous avons voté en conseil municipal la convention signée avec l’Etat le 25/11/2021 qui permet au préfet de se substituer au maire, ce n’est pas à la hauteur des besoins. Mais c’est toujours mieux que rien pour les Brestois. Cela obligera enfin la municipalité à se poser les bonnes questions. 
    Pour nous, la sécurité se vit dans la proximité. C’est au niveau de la ville que la concertation doit être organisée avec tous : habitants, élus, représentants de l’Etat. Il est temps de réunir une commission locale de sécurité et de prévention de la délinquance.

 

A vos côtés,
Brest, c’est Vous ! –  les élus de la Droite et du Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT

Ils sont à votre écoute.
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr

Face aux défis de l’inflation, la majorité doit faire des choix

Lors du Conseil de Métropole de janvier dernier, nous avons rappelé notre inquiétude face à l’augmentation des coûts subis par la collectivité et qui pèsent sur nos finances, frais de fonctionnement comme frais d’investissement, notamment sur le projet « Mon réseau grandit ». Même si l’Etat reste au rendez-vous et accompagne notre Métropole, il est essentiel de faire des choix afin de ne pas augmenter la dette et faire payer les habitants et les entreprises de Brest Métropole. Nous nous opposons par exemple à la hausse annoncée du versement mobilité à 2 %.

Pour que les finances de notre Métropole soient saines, tout ne pourra pas dépendre des aides du Gouvernement mais bel et bien des arbitrages que la majorité doit avoir le courage de mener. Il faut reposer la question de certains chantiers trop coûteux et selon nous moins prioritaires, comme la seconde ligne de tramway, dont le coût actualisé à 219 millions d’euros hors taxes. Avec les choix actuels de la majorité, les finances de la Métropole sont en danger. Nous refusons que les ménages et les entreprises en paient le prix.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Décembre 2022 - Expression libre (Sillage n°252)

Face à la crise énergétique, les aides et les solutions de la métropole

Cet hiver, plus que les autres, de plus en plus de ménages de Brest métropole rencontrent des difficultés à se chauffer, à l’instar des 12 millions de français touchés par la précarité énergétique. La crise énergétique et l’inflation record exacerbent cette situation et malgré cela, nombre de ménages éligibles ne sollicitent pas toujours les aides auxquelles ils pourraient prétendre. Si l’heure est aux économies d’énergie, les élu.e.s socialistes refuseront toujours de laisser sur le bord du chemin ceux qui ne peuvent tout simplement plus se chauffer. C’est pour cela que Brest métropole a mis en place des solutions pour ne laisser personne en difficulté pour payer ses factures d’énergie.

Ainsi, depuis 10 ans, le service public local pour la rénovation énergétique – Tinergie – informe, conseille, oriente de façon neutre et gratuite mais aussi accompagne et propose suivi des démarches et devis à tous les habitants du pays de Brest. Tous les particuliers peuvent contacter le standard de Tinergie et depuis le 1er novembre 2022, des permanences se tiennent dans les mairies de quartiers. Elles permettent ainsi de répondre spécifiquement aux questions sur les aides techniques et financières liées à la précarité énergétique. Des visites à domicile sont également possibles afin de faire le point avec les locataires du parc privé sur la situation de leur logement. 

Par ailleurs en cas de difficultés de paiement de factures d’eau, d’énergie et de loyer, chaque habitant de la métropole (locataire ou propriétaire) peut solliciter le Fond Solidarité Logement auprès du CDAS ou de Brest métropole. Les aides allouées sont exceptionnellement majorées de 50 % pour faciliter le paiement des impayés de charges. Par exemple, sous critère de revenu, une famille de 4 personnes peut bénéficier d’une aide énergie de 525 euros. 

Au-delà de la seule question énergétique, nous constatons que des changements importants et structurels impactent aujourd’hui notre quotidien et peuvent accroitre les inégalités et la précarité des personnes fragilisées dans notre société. Socialistes, nous souhaitons anticiper et prévenir ces effets socialement injustes. C’est pour cela que la Ville de Brest et son CCAS viennent de lancer une démarche de long terme d’élaboration d’un nouveau Projet territorial des solidarités, avec tous les acteurs du territoire, afin de réinterroger la mise en œuvre des dispositifs et des politiques publiques pour prendre toujours mieux en compte les besoins des habitants. Et ne laisser personne au bord du chemin.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

Quelles réponses face à la hausse des factures ?

Alors que les fêtes de fin d’année approchent, l’inflation s’est installée durablement dans notre pays. Tirés par la reprise économique post-covid puis par les logiques de guerre commerciale et militaire en Ukraine, les prix s’envolent et agissent comme du poison pour le portemonnaie des classes populaires et des classes moyennes. Avec l’hiver, la décision de rallumer son chauffage a constitué pour beaucoup autant un dilemme qu’une crainte. Ce ne sont pas les mesurettes gouvernementales qui permettront de résoudre la situation dans la durée.

Pour les collectivités locales, la situation se révèle aussi compliquée. Les contraintes sur les budgets des services publics locaux se sont multipliées avec les hausses des dépenses d’énergies, du prix des fournitures et des denrées, du coût des travaux. Cela intervient alors que nous ne bénéficions d’aucun soutien ni accompagnement digne de ce nom de la part de l’Etat pour faire face. Pire, le projet de loi de finances 2023 du Gouvernement annonce un nouveau tour de vis à l’endroit des collectivités locales.

Dans ce contexte tendu, plus que jamais, les décisions prises par notre équipe municipale sont et seront guidées par la nécessité de répondre aux urgences et de protéger nos concitoyennes et nos concitoyens face aux incertitudes. En responsabilité, nous avons ainsi collectivement décidé la mise en action d’un plan de sobriété énergétique au sein de la collectivité afin de réduire les consommations en énergie tant dans les bâtiments administratifs que sur l’espace public, les illuminations de Noël en font partie. Dans le même temps, élues et élus communistes, nous insistons sur le fait que le renforcement des dispositifs de solidarité à l’égard des usagers devient primordial : le dispositif d’aide au paiement des factures d’énergie, la tarification sociale de l’eau, la gratuité des transports publics collectifs, notamment.

Le groupe des élues et élus communistes
Éric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU

Favorisons l’égalité femmes hommes

Ce vendredi 4 novembre, à 9 h 10 et 55 secondes... les femmes de notre pays ont commencé à travailler gratuitement jusqu’à la fin de l’année.

Cette vision symbolique se fonde sur les inégalités salariales qui divise les hommes et les femmes. Elle est le produit d’un calcul dont le « présupposé » est une donnée statistique fournie par Eurostat : « Les femmes gagnent en moyenne 15,8 % de moins que les hommes en France. »

Cela s’explique par la place des femmes sur le marché du travail. Leurs emplois se concentrent dans des familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où la qualification et la pénibilité ne sont pas reconnues. Elles occupent 78 % des professions à temps partiel, et 70 % des CDD et intérims. Une précarité qui est plus particulièrement vécue par les mères de familles monoparentales : plus d’1 femme sur 4 qui travaille est pauvre.

Les femmes restent sous-représentées dans les postes à responsabilités. Une discrimination lourde de conséquences, qui explique en partie les inégalités salariales, et contribue également à un partage inégal des taches familiales. Sur le plan des retraites les femmes touchent des pensions inférieures de 42 % à celles de hommes (26 % si on prend en compte les pensions de réversion).

Pour réduire ces écarts, et tendre vers l’égalité de traitement, il est nécessaire de renforcer les mécanismes de suivi des écarts de salaire, et instaurer la parité dans les instances de décision. Cela passera aussi par une revalorisation salariale des métiers où les femmes sont majoritairement présentes.

Brest Métropole s’est engagée, dans le cadre de son action de politique publique, en 2009 à défendre ces droits en signant la Charte Européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Un plan d’action a été décliné et une feuille de route co-construite avec les acteurs culturels locaux. Notre collectivité entend ainsi soutenir une réelle politique intégrée de l’égalité et permettre d’appréhender le genre dans son quotidien et ses actions.

Patrick Appéré, Xavier Hamon, Véfa Kerguillec, Charles Kermarec et Christiane Migot
Groupe des élu-e-s de la Gauche Sociale et Ecologique
elus-gse@mairie-brest.fr

La Laïcité est un bien commun précieux, défendons-la !

Chaque 9 décembre, nous célébrons la promulgation de la loi relative à la séparation des Églises et de l’Etat. C’est aussi un rendez-vous incontournable pour célébrer la Laïcité, valeur fondamentale de la République et un des piliers de l’école.

Ce même principe de laïcité qui a été rappelé à maintes reprises à l’occasion des hommages rendus en octobre dernier à Samuel Paty, professeur décapité par un fanatique, alors qu’il accompagnait ses élèves dans un travail de réflexion sur la liberté d’expression et de conscience. Parmi tous ces hommages, lors de la commémoration des 2 ans de ce lâche assassinat, le lycée Vauban de Brest a symboliquement nommé un espace réservé aux débats et aux échanges du nom du professeur.

Cette belle initiative est à saluer car cet Agora va permettre aux élèves de ce lycée brestois de ne jamais oublier que la laïcité est un bien fragile. Qui plus est dans un contexte assez inquiétant puisque après les 300 atteintes à la laïcité qui avaient été enregistrées en septembre dernier dans les écoles françaises lors de la rentrée scolaire, 720 incidents du même ordre ont été signalés durant le mois d’octobre dans les écoles, collèges et lycées en France. Qui aurait pu penser que nous allions subir cette multiplication des atteintes à cette valeur à laquelle nous sommes tellement attachés ? Certainement pas celles et ceux qui pensent que dans notre pays, la laïcité est intouchable et acceptée.

Chacun d’entre nous se doit donc d’être vigilant pour que cette augmentation ne se confirme pas dans les semaines à venir. Nous sommes convaincus que des actions telles que celles mises en œuvre au lycée Vauban peuvent voir le jour dans d’autres établissements. C’est une belle démarche citoyenne à suivre. Mais nous pouvons même aller plus loin.

Par exemple, comme nous le proposons tous les trois depuis notre entrée au Conseil municipal après les élections de juin 2020, en mettant en place des chartes que les villes pourraient proposer aux associations locales recevant des subventions afin de sceller un engagement fort de la part de ces dernières en faveur du respect de la laïcité dans des équipements sportifs ou culturels mis à disposition par nos collectivités et utilises par leurs adhérents. 

Nous ne devons pas baisser la garde. La défense et la promotion de la laïcité sont plus que jamais d’actualité.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Ville de Brest & Brest métropole 

Pour les fêtes de fin d’année... Pensez aux commerces de proximité !

Chaque année, l’e-commerce prend de l’ampleur au détriment de nos commerces de proximité. Alors en cette période des fêtes de fin d’année, c’est le bon moment pour interroger notre manière de consommer. En 2020, 89 % des Français déclaraient avoir l’intention d’acheter leurs achats de Noël en ligne. Le chiffre d’affaires de l’e-commerce en France a atteint les 25 Md€ sur les fêtes de fin d’année 2020.

C’est un enjeu environnemental, économique et social considérable. Cela participe à détruire des emplois, à désertifier nos territoires, à la surconsommation et à la dégradation de notre environnement. Si l’on ne prend que l’exemple d’Amazon, pour un emploi créé, deux seraient détruits dans les commerces traditionnels.

L’enjeu est aussi logistique pour les villes. On parle de 500 millions de colis livrés chaque année, de 15 à 20 % du trafic routier en ville, de 20 % d’occupation de la voirie et de 50 % des émissions de particules fines et 20 % des émissions de gaz à effet de serre. On le sait, c’est le dernier kilomètre le plus coûteux. Alors, il nous faut réfléchir à des solutions pour une logistique urbaine durable. Mutualisation, transports multimodaux, hubs urbains, moyens de transports décarbonés telle que la livraison à vélo par exemple : autant de solutions à mettre en œuvre. Pour y arriver, Brest Métropole s’est engagée dans le programme InterLud qui a pour objectif d’élaborer des chartes de logistique urbaine durable en faveur d’un transport de marchandises décarboné et plus économe en énergie.

Sur notre territoire, des initiatives comme celle des « coursiers brestois » témoignent de cette volonté d’une logistique alternative décarbonée, en lien avec les commerces locaux. Citons aussi celle de Ty jouets qui allie insertion et réemploi. Moins et mieux consommer, au plus proche, pour préserver nos emplois, nos commerçants et notre environnement, c’est l’avenir !

Soutenons les activités économiques qui créent des liens sur nos territoires et sont meilleures pour le climat : commerces de proximité, emplois locaux et marché du réemploi !

Les élu.e.s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

L’ENERGIE sur nos territoires

La situation énergétique actuelle nous impose de revoir nos modèles.

Jusque-là, les énergies peu chères incitaient à poursuivre notre développement économique, en matière d’habitat ou de déplacement. La hausse vertigineuse des prix du gaz et de l’électricité a surpris par son ampleur et sa rapidité.

Dans une crise, il y a toujours des transformations salvatrices. Ainsi la transition énergétique qui avait déjà débuté sur notre territoire s’accélère. La sensibilisation populaire est forte et touche toutes les générations : diminution des températures dans certains bâtiments, extinction de l‘éclairage public plus tôt, etc. Les campagnes d’informations sur la sobriété énergétique boostent les recherches et des nouvelles mesures ou solutions font leur apparition.

Néanmoins, les économies d’énergie sur les logements et le bâti en général restent un vrai défi.

Sur le logement neuf, le sujet est réglé : la règlementation thermique de 2012 (RT2012) était assez encadrée. Est arrivée ensuite la règlementation environnementale 2020 (RE2020), encore plus complète et contraignante, qui va accroitre cette sobriété tant attendue.

Par contre, le vrai enjeu à court terme, se situe sur le bâti existant. Les bâtiments publics, les entreprises et surtout l’habitat ancien vont devoir faire l’objet de programmes ambitieux. Les changements de moyens de chauffage ou l’isolation dite « à 1 € », étaient des programmes simples, efficaces et compréhensibles pour tout le monde. Ils ont d’ailleurs fait leurs preuves !

Mais il nous faut continuer car il reste beaucoup à faire. L’accompagnement doit être fort, autant pour les propriétaires que les locataires. En effet, avec l’explosion du prix de l’immobilier post covid, deux risques se présentent à nous :

  • Les propriétaires ont obligation de mettre aux normes leurs logements défaillants en termes d’énergie. Il y a un risque qu’ils retirent leurs biens du marché, augmentant la pression immobilière.
  • Les locataires vont voir les prix des locations en hausse. On peut s’attendre à une forte augmentation de la pression sur les collectivités locales, pour proposer des logements accessibles à tous. Et cela, alors qu’il est de plus en plus difficile de réaliser de nouveaux programmes immobiliers.

Les élus nationaux ou/et locaux vont devoir accompagner, soutenir et aider pour augmenter la durée de vie des bâtiments. TOUT LE MONDE doit pouvoir prétendre à se loger décemment !

Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr

Nedeleg laouen ha bloavez mad !

La guerre à nos portes, cette pandémie qui n’est toujours pas éteinte, le dérèglement climatique qui s’invite jusque sous nos latitudes tempérées, la crise énergétique qui entre autres conséquences restreindra les illuminations de nos rues et de nos places, aurons-nous encore le cœur de fêter cette fin d’année 2022 ?

A Noël, les chrétiens célèbrent la naissance d’un sauveur dans une crèche, loin de la maison familiale, en butte à la malveillance du pouvoir. Mais de cette fragilité est née une espérance qui, deux mille ans après, mobilise encore aujourd’hui des milliards d’hommes sur la terre. C’est une invitation pour tous, croyants ou pas, à ne pas baisser les bras.

Les crises frappent plus rudement les plus fragiles. Combien de familles en difficulté, de femmes et d’enfants victimes de violences intrafamiliales, de travailleurs à la recherche d’emploi, d’aînés devant vivre d’une petite retraite, de jeunes et d’étudiants précaires, de personnes souffrant d’un handicap, de malades, de sans-abris sont déjà affectés et redoutent le froid de l’hiver.

La gravité de la situation a mis en lumière l’importance des services rendus par trop d’invisibles. Sachons remercier et reconnaître l’engagement de tous ceux qui ont permis à la société de ne pas trop s’effilocher.

En tant qu’élus, nous avons salué les personnels de nos collectivités brestoises qui n’œuvrent pas toujours dans des conditions faciles, avec une pensée particulière pour les agents qui travaillent sur la voie publique. Nous préconisons une organisation plus sûre et qui serait plus efficace de leur travail. Mais nous avons toujours du mal à nous faire entendre sur les questions de sécurité !

Faire face à l’adversité, c’est l’affaire de tous. La crise met en évidence les pénuries de professionnels dans tant de secteurs vitaux, notre dépendance pour les produits les plus nécessaires (sans parler des masques et des vaccins). Elle nous fait aussi mieux prendre conscience de la hiérarchie des priorités.

Les solidarités familiales et de voisinage ont soutenu bien des détresses. Formons le vœu qu’elles continuent de s’exercer pour que les fêtes de fin d’année soient pour tous, enfants, familles, amis, moments de retrouvailles et de joie.

2 questions à Bernadette MALGORN, présidente des élus « Brest, c’est Vous ! »

Quels enseignements tirez-vous de 2022 ?

Les événements qui nous atteignent étaient prévisibles. Certains résultent de choix plus ou moins assumés comme la dégradation de notre filière nucléaire nationale. Notre capacité de rebond est entravée par notre situation budgétaire.

Quelles perspectives pour l’année 2023 ?

Chaque dépense publique engage l’avenir. Pour chacune, on doit s’interroger sur son utilité. Pour chaque investissement, on doit mesurer les coûts ou les bénéfices de fonctionnement qui en résulteront. Cela vaut partout. Nous le demandons aussi à Brest.

Nous sommes favorables à une rénovation d’Océanopolis, comme des Halles Saint-Louis. Mais nous ne pouvons voter des dizaines de millions d’euros sans être assurés que les travaux vont permettre de remédier aux dysfonctionnements et sans que les usagers soient consultés en amont.

Les événements internationaux ont aussi fait prendre conscience des risques pour une société dont la démocratie s’affaiblit. Cette expérience démocratique doit se cultiver à tous les niveaux. Que 2023 lui permette, partout dans le monde mais aussi à Brest, de retrouver des couleurs.

Joyeux Noël et bonne année !

Nedeleg laouen ha bloavez mad !

A vos côtés,

Brest, c’est Vous ! – les Elus de la Droite et du Centre.
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT

Ils sont à votre écoute.
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr

La mer, notre histoire et notre ambition

France Mer 2030. Ce plan annoncé par le Secrétaire d’Etat Hervé Berville porte une ambition forte pour le monde maritime et une chance pour notre métropole. La démarche souhaitée par le gouvernement de décarboner ce secteur est, en plus de relever les défis écologiques à venir, porteuse d’innovations et d’emplois qui bénéficieront à toutes les collectivités engagées dans cette stratégie.

Brest Métropole ne doit pas laisser passer ce rendez-vous. La mer est notre histoire et notre avenir. Tant sur le plan militaire, comme le montre le doublement annoncé du nombre de frégates basées dans notre base navale, que civil. Hydrogène renouvelable, éolien offshore, propulsion vélique ou encore électrification à quai des navires… Les chantiers sont nombreux et Brest, métropole maritime d’envergure peut devenir une métropole pilote sur la décarbonation.

Nous défendons depuis notre élection la mise en place d’un plan escale zéro fumée. Dans le cadre de l’ambition « navire zéro émission » affichée par France Mer 2030, nous encourageons et nous soutiendrons toutes les initiatives que la Métropole prendra pour faire de Brest une ville exemplaire dans ce domaine.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire

brestprogressiste@gmail.com